Entre les lignes: Le festin d’Automne, n°79.


Edition Le Festin
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/10/2011 PAR Anne Duprez

Caviar, vous avez dit caviar? Mais parfaitement! Il n’y a pas que les huîtres qui recèlent des perles: autrefois naturellement présent dans l’estuaire de la Gironde, le créac -comprenez l’esturgeon- était chassé pour sa chair, avant qu’on ne découvre la saveur noisette des perles noires de madame, une fois savamment salées. Le caviar de Gironde était né. La pêche, la pollution auraient bien pu le tuer dans l’oeuf, si quelques irréductibles passionnés ne s’étaient pas lancés dans l’élevage de ce poisson bijou. L’article passionnant de Donatien Garnier (photographies de Jérémie Buchholtz), « Au pays de l’or noir » vous contera le reste de l’aventure menée au succès de chacun de ces faiseurs de rêve… et de caviar.

Après le plaisir du goût, place au plaisir de vivre, ou de revivre parfois, dans les habitations innovantes et colorées du Bordeaux transformé. Où la belle endormie s’éveille, sous la palette inventive des architectes de demain, pour lesquels vivre mieux aujourd’hui est la priorité: « Bordeaux, les nouveaux habitats » par Annette Nève, elle-même architecte.

Plaisir de se rêver dans le luxe, le calme et la volupté: « Les coulisses du Palais » nous emmène à Biarritz, à l’hôtel du Palais (Joël Raffier à la plume et Gabrielle Duplantier à l’objectif); « En si bons thermes » où l’écrivain Serge Airoldi nous retrace l’évanescence d’une atmosphère hors du temps ( photographies de Michel Dubau), en écho au « Clairvivre, laboratoire d’espoir » dont Hervé Brunaux nous ressuscite l’histoire (photographies de Bernard Dupuy); chatoyance et soie de la maison atelier de Petrusse Reynen, installée dans le vieux château Mauriac à Langon: qui, lisant le « Génitrix » si sombre de François Mauriac aurait imaginé dans cette maison tant de lumière et de douceur?!

Enfin, merveilleux vitraux des Mauméjean, peintres verriers d’origine béarnaise.

Il y a un sens pour voir un vitrail: lorsque la lumière le traverse et le transcende. Il y a aussi une manière de voir les richesses du monde afin d’en capter la sourde magie. Tel un artisan au savoir séculaire, Le Festin nous indique les directions à suivre pour en avoir plein la tête et les yeux. Non, non, tous les trésors du dernier numéro ne sont pas dévoilés ici: il faut bien laisser le plaisir de la découverte! « Les plaisirs et les jours », n°79, en vente dans toutes les bonnes librairies, 15€.

Anne DUPREZ

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