Eric Fottorino relaie Jean-Claude Guillebaud à la présidence du Centre François Mauriac de Malagar


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/05/2011 PAR Joël AUBERT

Autour du président de la Région, Alain Rousset, d’Anne-Marie Cocula dont l’époux fît tant naguère pour perpétuer la mémoire et l’oeuvre de Mauriac, de Gérard Boulanger et Frédéric Vilcoq, la passation de pouvoir, confirmée par le Conseil d’administration de l’Association, s’est faite en vraie complicité entre deux journalistes qui, l’un et l’autre, nourrissent depuis toujours une admiration pour Mauriac. Le Mauriac de Thérèse Desqueyroux ou du Noaud de Vipères mais tout autant pour le chroniqueur du Bloc Notes, dont la liberté de ton fait, à distance, toujours merveille. Et reste pour les générations d’aujourd’hui un formidable livre d’histoire des années 1950-1970.
Evoquant le Malagar de 2011 et l’implication de la Région Aquitaine, il faut rappeler que celle-ci, depuis qu’elle a hérité du lieu en 1985, en assure à travers l’Association, bien plus que la gestion ; la conservation et l’animation, à la fois éducative et culturelle. Alain Rousset, a remercié Jean-Claude Guillebaud qui avait pris la présidence du Centre en 2006, dans les pas de Jean Lacouture pour un mandat de cinq ans.

Jean-Claude GuillebaudIl a salué le temps de la « maturité des initiatives ». Notre confrère et ami, grand reporter de Sud Ouest du temps des années de la guerre au Vietnam et au Biafra, a retrouvé, depuis peu, au sein du Nouvel Observateur l’ambiance des salles de rédaction. Et, ce, bien au-delà de sa chronique hebdomadaire qui a succédé à celle de Jacques Julliard. Il ne pouvait donc, de son propre aveu, poursuivre le travail de « grande qualité intellectuelle » selon le mot du président de la Région. Eric Fottorino qui a tourné la page de la direction du quotidien le Monde aura, comme son prédécesseur, le carnet d’adresses le plus fourni, ce qui est d’autant plus important que Malagar doit poursuivre sa vocation de Maison d’écrivain ouverte, à proximité de lagrande ville qu’est Bordeaux. Rochelais et Landais à la fois, Fottorino a évoqué avec bonheur les dix premières années de sa vie qui furent bordelaises, entre Caudéran et le Grand Parc où il « vendait des fleurs » et où son chemin croisa celui de Roger Lapébie lui « racontant son Tour de France 1937 ».Fottorino qui tutoya le vélo jusqu’à l’enfourcher, de façon insolite, le temps d’un Grand Prix du Midi Libre. Tel est ce personnage dont « Caresse de Rouge » est sans doute le roman le plus réussi et le plus émouvant que l’on se réjouit de retrouver, ici, sur des terres chères à Aqui !

J.A.
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