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PUBLIÉ LE 02/04/2012 PAR Aymeric BourlotPrenant l’audacieux pari de rompre avec la traditionnelle et unique dimension « Salon » qui collait jusque là à la peau de l’évènement et d’en faire un véritable village littéraire et un lieu de passage incontournable du weekend bordelais, la 10ème édition de l’Escale du Livre a réussi son virage. Autour de l’église Sainte-Croix et du TnBA voisin, c’est tout un quartier et toute une ville qui s’est intéressé au dynamisme et à l’effervescence de ce rendez-vous culturel à part entière où auteurs et public ont été sensibles à la démarche conviviale de la nouvelle Escale, loin du simple cadre promotionnel.
Un public différent
Son de cloche comparable du côté des éditeurs et des libraires, pour qui ce contexte festif dans lequel la littérature s’associe au théâtre, au dessin, à la musique et même à la gastronomie, lors de nocturnes joyeusement arrosées, apparait plus propice à la valorisation de leur savoir faire auprès d’un public différent, plus jeune, plus urbain et généralement moins enclin à la découverte littéraire. Forte de ce double succès de chiffres et d’estime, l’Escale du Livre 11ème du nom sera de retour en 2013 et devrait, grâce à la réussite de sa nouvelle formule, pérenniser l’engagement des collectivités et la participation des acteurs littéraires et des autres artistes présents cette année.
Pierre Nora récompensé
Le weekend littéraire bordelais, décidément très chargé, a également vu l’académicien Pierre Nora obtenir le Prix Montaigne 2012, qui fêtait lui aussi ses 10 ans. Récompensé pour son ouvrage « Historien public » publié chez Gallimard, Pierre Nora succède notamment à Laurent Fabius (lauréat 2011), Phillipe Beaussant (2008), Pascal Bruckner (2007) ou Thérèse Delpech (2006) dans le palmarès de ce prix créé en 2003 par la ville de Bordeaux et l’Académie du Vin de Bordeaux. En mémoire de l’illustre écrivain bordelais et Maire de la ville (1581 – 1585) dont elle porte le nom, la distinction récompense un ouvrage littéraire portant les valeurs d’humanisme, de tolérance et de liberté qui lui étaientchères et rend donc, cette année, un hommage appuyé au travail de Pierre Nora, dont les prises de positions et les écrits en tous genres ont contribué à faire un spécialiste de l’histoire de France et un fervent défenseur de sa culture.
Image : Morja
Un public différent
Son de cloche comparable du côté des éditeurs et des libraires, pour qui ce contexte festif dans lequel la littérature s’associe au théâtre, au dessin, à la musique et même à la gastronomie, lors de nocturnes joyeusement arrosées, apparait plus propice à la valorisation de leur savoir faire auprès d’un public différent, plus jeune, plus urbain et généralement moins enclin à la découverte littéraire. Forte de ce double succès de chiffres et d’estime, l’Escale du Livre 11ème du nom sera de retour en 2013 et devrait, grâce à la réussite de sa nouvelle formule, pérenniser l’engagement des collectivités et la participation des acteurs littéraires et des autres artistes présents cette année.
Pierre Nora récompensé
Le weekend littéraire bordelais, décidément très chargé, a également vu l’académicien Pierre Nora obtenir le Prix Montaigne 2012, qui fêtait lui aussi ses 10 ans. Récompensé pour son ouvrage « Historien public » publié chez Gallimard, Pierre Nora succède notamment à Laurent Fabius (lauréat 2011), Phillipe Beaussant (2008), Pascal Bruckner (2007) ou Thérèse Delpech (2006) dans le palmarès de ce prix créé en 2003 par la ville de Bordeaux et l’Académie du Vin de Bordeaux. En mémoire de l’illustre écrivain bordelais et Maire de la ville (1581 – 1585) dont elle porte le nom, la distinction récompense un ouvrage littéraire portant les valeurs d’humanisme, de tolérance et de liberté qui lui étaientchères et rend donc, cette année, un hommage appuyé au travail de Pierre Nora, dont les prises de positions et les écrits en tous genres ont contribué à faire un spécialiste de l’histoire de France et un fervent défenseur de sa culture.
Image : Morja
Aymeric Bourlot
