Festival du Périgord Noir : Carton plein pour le baroque à Auriac-du- Périgord


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 14/08/2012 PAR Bérénice Robert

Au programme de cette soirée, les baroques Henry Purcell et John Dowland, auxquels se sont ajoutés Tobias Hume, Philip Rosseter, John Blow et quelques « anonymes », pour des airs tantôt instrumentaux, tantôt portés par le timbre envoutant du contre-ténor. Avec comme thèmes l’amour, la mort, la nature, la musique – sources d’inspiration inépuisables. Parfois tourmentée, lorsque l’amour se fait destructeur, la voix devient ainsi joyeuse, chantant l’allégresse d’un amour retrouvé, partageant ses états d’âme avec ses compagnons à cordes.

Une  voix qui sait aussi se taire
Une voix étonnante donc, qui trouve dans les partitions baroques l’écrin idéal pour révéler toute sa singularité, dévoilant sa large tessiture capable d’atteindre des aigus impressionnants. Mais une voix qui sait aussi se taire pour laisser s’exprimer tour à tour le magnifique clavecin ouvragé, le surprenant luth et la délicate viole de gambe, à l’occasion d’une pavane ou d’une sarabande, sous les doigts agiles des instrumentistes, qui ont su partager avec leur public la passion qui les anime.

Une fois encore, face à l’enthousiasme des applaudissements, les artistes ont joué les prolongations et généreusement offert deux rappels au public. A son plus grand bonheur.

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