Geneviève de Dietrich, lauréate du 10ème Prix littéraire d’Aquitaine


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 26/11/2014 PAR Romain Béteille

Le prix d’Aquitaine a des conditions spéciales d’admission. D’abord, l’auteur et la maison d’édition qui veut y participer doivent être de la région. Le sujet est libre, mais il peut être de différentes formes : poésie, roman, nouvelles ou essai. Ce prix, décerné pour la dixième année consécutive par l’association « Savoir-faire d’Aquitaine », a été attribué cette année à Geneviève de Dietrich, pour son 9ème roman « Pleuvra-t-il à Tipaza ». L’histoire, c’est celle d’un ado et d’une petite fille qui se sont recontrés dans un pays chaud et en guerre. Adultes, ils se retrouvent par hasard dans un village ressemblant à Saint-Emilion. Aucun des deux ne connaît le nom de l’autre, mais vont-ils arriver à se reconnaître ?

Geneviève de Dietrich, auteure à temps plein, fait aussi des sculptures sur bois et de l’aquarelle, essentiellement sur des modèles humains. Influencée par la danse, elle avoue un lien possible entre son art visuel et son goût pour les mots : « Je pense qu’on a quelque chose à exprimer, et au fond je cherche la même chose dans tous ces langages, cette idée de rendre une atmosphère, de trouver une ligne », affime l’écrivain. Une obsession pour la sculpture qui habite beaucoup des personnages de ses romans : certains sont même sculpteurs professionnels.

Des inspirations personnellesPeu habituée des prix littéraires, elle avoue « Je ne fais pas du sport en littérature, mon but n’est pas de gagner des concours ». Pour preuve : ce n’est pas elle ni sa maison d’édition qui ont proposé le livre, c’est l’association elle-même qui l’a demandé. L’occasion aussi de mettre un coup de projecteur sur son prochain roman, qui sort dans quelques semaines : « OBJIZKA ou Le privilège » qui se nourrit des voyages et du passé de son auteur et de l’atmopshère plus froide de la Tchécoslovaquie et de la République Tchèque pour y raconter son histoire à reculons. « Mon père est un ancien prisonnier du nord de la bohème. Quand j’étais enfant, on partait en vacances de l’autre côté du rideau de fer. Ca m’a beaucoup marqué. Il faut forcément aller voir ailleurs comment on pense et on vit, ça aide à savoir qui l’on est », déclare Geneviève de Dietrich.

L’importance du prixChristine Tomelin, Présidente du Jury, déclare qu’entre les 3 finalistes, « le score était serré. Mais il a des conséquences : les lauréats des précédentes éditions ont tous dit que ça leur avait donné une plus grande visibilité. Il est important à la fois pour la région et les auteurs ». « Le grand Mollat va peutêetre regarder le roman et la maison d’édition de plus près », ironise Geneviève de Dietrich. L’auteur recevra son prix officiellement à l’Hôtel de Région de 18 décembre prochain (un chèque de 1500€), même si elle est déjà en train d’écrire le livre d’après. Cette cérémonie a également été l’occasion pour Jean Suhas, le président de « Savoir-faire d’Aquitaine », d’annoncer son retrait de l’association qui compte aujourd’hui environ 70 membres, en décembre prochain. Pour l’heure, rien n’est encore décidé, mais si sucesseur il y avait, le concours photo « aqui’déclic », autre évènement organisé par le collectif, pourrait voir arriver sa deuxième édition, en attendant le 11ème lauréat du prix littéraire… 

L’info pratique : des infos sur les maisons d’édition (et les auteurs attitrés) sur les sites des Editions Passiflore, « La Fontaine Secrète » et « Dossiers d’Aquitaine », uniquement des maisons d’éditions locales. 

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