« Green Riot », peintures de notre monde vivantes et efficaces.


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 13/03/2013 PAR Laura Jarry

Surprises dans le fond…Intéressant en effet de se poser quelques instants devant des clichés ainsi mis en perspective, façon négatifs oldschool de la vie contemporaine, de notre époque ; à travers notamment des photographies de membres du Femen arrêtées sans ménagement par les forces de l’ordre.
L’artiste a en effet « choisi de faire référence aux mouvements d’émancipation des droits civiques, des groupes de luttes féministes qui tentent de faire évoluer les mentalités dans un univers bien trop souvent hostile à leurs causes, voir répressif ». Ses portraits de quelques curieux personnages, punks ou fashion victimes, sont également des plus singuliers, une rencontre improbable avec des humains dont on ne croise pas le regard régulièrement.

Et dans la forme !Après cette première appréhension, on s’approche de la toile et on note que les traits sont faits d’algues. Jonathan Longuet s’est en effet penché sur la question avec plusieurs biologistes et lichenologues, pour finalement utiliser des algues vivantes, récolées aux pieds des immeubles bordelais, les cultiver et s’en servir comme d’autres usent de peinture.
Vous pourrez ainsi jeter un coup d’œil à la Green Machine : bio-réacteur, elle est conçue pour produire des micro-algues fraiches, qui servent ensuite à réaliser des œuvres végétales vivantes. Se servant de ces végétaux pour produire une pièce et les mettre en dialogue avec l’objet de celle-ci, des êtres humains en demande de visibilité, il veut « ainsi définir ce que l’on appelle un éco-système ».

Exposition gratuite à L’Envers, 19 rue Leyteire à Bordeaux.

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