Haparren : Les jeunes pousses du Cinéma basque réunies au Zinegin Festibala


Zinegin Festibala
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/12/2013 PAR Stéphane Baillet

La programmation 2014 du festival d’Hasparren fait la part belle à la diversité. Il y aura des films en langue basque, d’autres avec très peu de dialogue… Tous seront sous-titrés et permettront à un très large public d’assister aux séances quotidiennes. Petite sélection des films présentés.

« Gure Sor Lekua » est un documentaire en couleur d’une heure trente qui à pour objet le Pays Basque. Montré pour la première fois à Hasparren en 1956, il s’agit du seul film réalisé par André Madré. Les textes furent rédigés par Jean Elizalde, « Zerbitzari », écrivain, prêtre et membre d’Euskaltzaindia. Porté disparu pendant tant d’années, le film sera projeté dans le même lieu que lors de sa première présentation, le cinéma Haritz Barne. La copie découverte étant muette, les images seront accompagnées par la musique composée spécialement par Joserra Senperena, qui sera jouée en direct par le quatuor de chambre « Hertz », issu de l’ensemble Xare Laborategia.

« Nire Argazkia » est un documentaire « d’investigation » qui met en lumière les différentes formes dialectales de la langue basque. Les principaux acteurs du documentaire sont les membres d’une même famille qui évoquent leurs souvenirs à partir d’une photo. « Izenik gabe, 200×133 » suit le processus de création de Jose Luis Zumeta, lun des plus grands peintres de son temps en Pays Basque, dont l’adage est « un jour, une peinture ». Il livre pour la première fois, devant la caméra, sa manière de travailler si particulière. Cette fois-ci, il peint sur deux toiles de 200 x 133… « Agur esatea » raconte, entre animation et images d’archives, l’histoire de 4 000 enfants évacués vers le Royaume-Uni en 1937, à la suite du bombardement de Gernika. Forcés de dire au revoir à leurs parents, ces enfants pensaient qu’ils resteraient trois mois au Royaume Uni. 75 ans plus tard, certains sont encore là-bas, séparés pour toujours de leurs parents et de leurs terre natale. « Beiak » (Vacas) met en scène l’histoire des relations conflictuelles et passionnées entre les Mendiluze et les Irigibel pendant trois générations. Un vent de folie et de violence, sous l’oeil impavide des vaches.

« Olentzero eta Iratxoen Jauntxoa » est un film de saison : Anje souhaite réaliser son rêve, aider Olentzero. Comme il est trop jeune, il lui confie la tâche de nettoyer son atelier. Sauf que Anje va faire une bêtise : il va libérer un lutin sournois.

Enfin, « Emak Bakia baita » s’inspire d’un film d’avant-garde de Man Ray, Emak Bakia. . La maison où ce dernier a tourné ce film près de Biarritz en 1926 portait le nom d’ Emak Bakia et Oskar Alegria décide d’entreprendre à pied le chemin qui le mènera à son emplacement. Personne aujourd’hui ne se souvient du nom de la maison. C’est pourquoi aide et collaboration seront demandées à d’autres informateurs : le hasard et le vent. Ce film a remporté un grand nombre de prix parmi lesquels celui du festival du cinéma espagnol de Nantes, la mention spéciale “Un autre regard” au festival de Zinemaldia de Donostia, le prix du meilleur documentaire du festival de Cadiz.

Le film « Urte Berri on amona ! » est teinté d’humour noir. Un couple décide de placer Mari, la grand-mère, dans une maison de retraite. Mais la vieille est coriace, et les choses ne vont pas se passer comme prévu… Ce film sera également proposé aux internes des lycées d’Hasparren, le jeudi 19 décembre. On parle déjà de cette puevre comme du « Tatie Danielle au pays basque » !

Renseignements : www. zinegin-festibala.eu

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles