Interview: Clémence De Blasi, blogueuse pour le FIPA


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 26/01/2013 PAR Philippine Robert

@qui!: Pour commencer Clémence, peux-tu nous présenter le Fipa ?
Clémence De Blasi: Je pense que c’est l’un des festivals audiovisuels qui a le plus pignon sur rue. C’est un lieu de rencontre exceptionnel pour les professionnels qui viennent regarder, acheter, découvrir et être surpris. De belles rencontres se font et des partenariats se créent.

@!: Tu tiens un blog avec d’autres étudiants. Qui-êtes vous ?
CDB:
On est douze étudiants de Sciences Po Bordeaux en master Journalisme. On prépare les concours de journalisme pour la fin de l’année. Pour le blog, on est encadré par Marie Maurisse, une journaliste qui travaille en Suisse.

@!: Que publiez-vous ?
CDB: On essaye d’avoir un point de vue différent sur un certain nombre de thème du Fipa. On fait des comptes-rendus de films, des critiques, des interviews de réalisateurs, des portraits, des papiers sur les coulisses. Le but, c’est d’avoir une vue d’ensemble sur le festival.

@!: Qu’as-tu vu pour l’instant?
CDB: Silence radio de Valéry Rosier. Je n’ai pas vu suffisamment de film pour dire que c’est le meilleur, mais c’est un vrai coup de cœur. Le sujet est drôle, ça parle d’une radio associative locale en Picardie et des liens qui se créent. Le sujet est anecdotique mais bien traité. Il y en a un que je n’ai pas encore vu, Monsieur et Madame Zhang de Fanny Tondre, mais je pense que je vais kiffer! Une belle rencontre, pleine de dynamisme et de spontanéité, qui restera un souvenir exceptionnel. C’est un documentaire sur l’immigration clandestine chinoise. Un couple qui quitte leur province à 300 kilomètres de Shanghaï pour essayer de vivre en France. Au bout de dix ans, c’est un échec, ils repartent et le vivent très mal car il y a une vraie culture de la réussite là-bas. L’histoire est vraiment originale et le regard porté par la réalisatrice m’a bluffé.

@!: Qu’as-tu de prévu comme interview ?
CDB: J’ai rendez-vous avec Mabrouk El Mechri, un membre du jury Séries. Il est connu pour avoir réalisé Maison Close.

@!: Que penses-tu de l’ambiance ?
CDB: C’est très multiculturel, beaucoup de nationalités sont représentées. Des Israéliens, des Canadiens, des Scandinaves. Ce n’est vraiment pas du bluff de dire que c’est international ! Entre les festivaliers, je trouve qu’il y a une bonne ambiance, ils se donnent des tuyaux, discutent, commentent les films. Les gens sont contents d’être là. Mais ça ne grouille pas car les lieux du festival sont assez éloignés.

@!: Sur quoi as-tu envie d’écrire ?
CDB: J’ai envie de faire le portrait d’une réalisatrice car elles sont moins représentées et ça m’interroge. J’ai aussi envie de voir un maximum de films et de critiques. Et peut-être des séries françaises pour voir si elles peuvent lutter à armes égales avec les séries américaines ou anglaises. En France, il y a encore du travail à faire au niveau de l’écriture.

@!: Quel bilan tires-tu de cette expérience ?
CDB: C’est une super expérience ! Et surtout une occasion de se faire la main dans de très bonnes conditions.

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