Au fil des 14 expositions proposées, le visiteur découvre des itinéraires partagés, parfois (presque) immobiles, qui offrent aux visiteurs des regards singuliers souvent intimes de notre planète. Notre monde, ses habitants, ses villes, sa nature et ces éléments qui le transforment pour un temps. Une métamorphose brève ou longue, mais en tout cas désormais sur les clichés exposés, éternelle.
Silence blanc de Laponie, urbanité routinière…Il en va d’un Dusseldorf sous la neige («Vision» d’Andrea Schmitz au Rocher de Palmer), d’une clarté lunaire trouble et fantastique («Variations» d’Aurélia Frey au Marché de Lerme), d’un japon meurtri après LA catastrophe («Après le fracas et le silence» Thierry Girard, Salle Capitulaure Cour Mably), du silence blanc de Laponie («My white desert» de Zaïda Kersten, Espace Saint-Rémy), d’un littoral portugais prisonnier d’une image argentique, («Littoralités» de Yannick Vigouroux, Galerie Arrêt sur Image) ou encore d’une urbanité routinière, pas si évidente («Geometrias en equilibro», Kike Aspano, Institut Cervantès).
Mais, mieux vaut vous prévenir, l’éternité de ces images ne durera à Bordeaux et à Cenon que jusqu’au 30 avril, après il sera trop tard pour vous offrir cette itinérance dans la ville et dans le monde.
Pour échanger avec les photographes, le festival porpose deux rendez-vous:
Vendredi 4 avril à 18h30 Rocher de Palmer à Cenon : Vernissage Jean Michel Léligny et Andrea Schmitz
Samedi 5 avril: un parcours au fil des 14 expositions qui débute à 9h30 à la Galerie Act’Image avec l’exposition d’ Emmanuelle Coqueray
Plus d’infos: http://www.itiphoto.com/