Junkpage ou la culture du territoire en terrain libre


Claude Levêque - tous droits réservés
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/10/2013 PAR Lise Gallitre

Même s’ils suffisent à stimuler la questionnette, le dalmatien déguisé ( photographie d’Eloise Vene pour le festival Les Arts Mêlés en septembre dernier ) et le couple taquin ( image extraite d’Is Maybe, programmé dans le cadre des Grandes traversées 2013 ) sont tous deux dominés par un titre qui interpelle lui aussi. Junkpage, ça sonne plutôt bien. Mais d’où ça vient? qu’est-ce-que ça veut dire? Il s’agit en fait d’une référence à Junkspace, repenser radicalement l’espace urbain de l’architecte néerlandais Rem Koolhaas dans lequel il est écrit: «  Si les space-junk sont les débris humains qui encombrent l’univers, le junkspace est le résidu que l’humanité laisse sur la planète « . Aux commandes de la machine, Clémence Blochet explique alors ce titre-hommage:  » Junkpage, ce sont des résidus de pensée, des espaces d’écriture, une sorte de bazar organisé sur une quarantaine de pages « . Là c’est sûr, ça sonne encore mieux. Et pour que ça sonne encore mieux, Junkpage c’est un directeur artistique en la personne de Franck Tallon, 28 rédacteurs ( tous rémunérés et intervenant en fonction du numéro ), une correctrice pour une parution mensuelle distribuée dans 550 points en Gironde ( Bordeaux, CUB, Bassin et Libournais ).

Un journal qui se réinvente chaque mois Chaque début de mois donc,  quelques 18000 exemplaires de Junkpage débarquent dans différents endroits culturels girondins, bibliothèques, médiathèques, lieux de vie, salles de spectacle… Pour reprendre les mots de Clémence Blochet,  » On n’a pas perdu notre espace de parole présent dans Spirit, bien au contraire, mais l’énergie s’est renouvelée. A chaque sortie, le journal se réinvente, l’état d’esprit est tour à tour trash, doux ou provoc, l’objectif premier étant de donner à lire et à voir un contenu varié où l’évènement culturel quel qu’il soit parle aux lecteurs « . Gros moteurs culturels, Bordeaux et la CUB inspirent sans mal les plumes de Junkpage: le mois dernier, les Grandes Traversées 2013, les Lettres du monde ou encore une interview des deux directrices du Festival International du Film Indépendant de Bordeaux qui a fêté son second anniversaire début octobre. Avant un numéro double pour les mois de décembre et de janvier, la prochaine parution promet  » quelques surprises « . Patience, ce sera le 4 novembre.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles