L’hommage à Django Reinhardt des Nuits Atypiques de Langon (33).


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 01/08/2010 PAR Laura Jarry

Il aurait eu 100 ans.
Les guitaristes de talent qui étaient présents pour lui, pour sa musique, se passaient respectueusement le relais qu’il plaçait en leurs doigts : chacun jouant à son tour, sous l’œil tantôt amusé, tantôt émerveillé de ses voisins, ils effleuraient le manche et frottaient les cordes avec brio. Des reprises des musiques de Django, arrangées suivant le temps, l’émotion et l’envie, s’échappaient de la scène qui se remplissait à vue d’œil. Si Boulou et Elios Ferré, Romane et Angelo Debarre charment progressivement le public, c’est grâce aux autres mains et notes qui se joignent à eux : du jeune et prometteur Pierre Manetti, en passant par le fils prodigue David Reinhardt, les valeurs sûres Louis Winsberg et Rocky Gresset pour le bouquet final avec cent autre guitaristes.
La famille, les amis d’une vie, d’une chanson, se retrouvent ainsi le temps d’un concert pour penser à l’homme qu’a été Django, et au pincement de cœur ou de guitare qu’il laisse derrière lui.

Comme à la maison.
Le festival des Nuits Atypiques de Langon a changé, évolué et son public avec lui. Ce qui reste, toujours palpable et immuable, tient en un mot : la tradition. Il est de coutume de venir à ce festival, d’y emmener sa famille, d’y retrouver ses amis et d’y écouter ses musiques. Les gamins courent pieds nus dans les allées, les adolescents fument leurs premières cigarettes, les jeunes adultes trépignent des pieds et les plus anciens emportent leurs chaises pour se placer à leur endroit fétiche. Le goût de la bonne musique se transmet de bonne heure, chaque âge y trouve un son plaisant et les papas peuvent bercer leurs enfants grâce aux ballades de Django, quand ses airs manouches les avaient réveillés.
Une atmosphère, chaleureuse, clôture donc cette dix-neuvième édition du festival, de quoi passer sereinement l’âge adulte et préparer la vingtième.

Laura Jarry.

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