L’Occitanie fête ses racines à Pau


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 13/08/2017 PAR Jean-Jacques Nicomette

Depuis treize ans, l’association « Accents du Sud », organisatrice de la manifestation se plaisent à rendre hommage à la « lenga nosta » en mêlant le parler, la musique et le chant. La convivialité aussi. Une joyeuse habitude que près de 60 000 festivaliers suivent désormais, affirme-telle.

L’entrée de tous les spectacles proposés étant gratuite, le chiffre est difficile à vérifier. Mais l’essentiel est ailleurs. Il tient à l’ambiance amicale et débridée qui préside à ces trois jours de rencontre.

Au pied du boulevard

Pour des raisons économiques et de sécurité, la fête occitane installera cette fois ci ses pénates et une partie de ses scènes non plus en face de la mairie qu’occupe François Bayrou mais au pied du boulevard des Pyrénées, du côté du stade Tissié, à deux pas de la gare SNCF.

Le lieu tend à prendre de l’importance dans la cité béarnaise. C’est de là que s’élance également le Tour de France et c’est là que des « totems » de métal célèbrent tout au long de l’année les vainqueurs de la Grande boucle.

Ce déménagement n’empêchera pas Hestiv’òc d’essaimer ses concerts et ses animations dans d’autres parties du centre-ville, de la place Royale aux halles et l’on en passe.

Après quelques mises en bouche musicales, le coup d’envoi du festival sera  donné par une cantera au cours de laquelle plusieurs centaines de personnes interprèteront des airs traditionnels. Parmi eux, l’incontournable « Aqueras Montanhas » qui a permis au député Jean Lassalle d’acquérir, sinon ses lettres de noblesse, du moins une solide réputation au sein de l’Assemblée nationale.

Polyphonie, folk, rock, jazz et « bal trad »

Les artistes et groupes invités pendant les trois jours ne manqueront pas non plus de personnalité. Cela ira du chant populaire occitan de Lo Barrut aux « polyphonies électro-tribales » des Marseillais de Uèi.

Le rock bigourdan de Papa Gahus donnera la réplique au jazz toulousain de Naviol tandis que les danses de bâtons proposées par Lo Paulotiau précèderont les rythmes tonifiants du jeune groupe catalan 9Son.

On verra également les chanteurs et les danseurs basques de H-Eden ainsi que de Lagunt Eta Maita croiser le chemin de Du Bartàs, un groupe qui chante en occitan et en arabe pour évoquer « les fatalités et les plaisirs de l’existence ».

D’autres encore nous plongeront dans le monde urbain et actuel de Voies off, le folk rock festif de Huntza ou « la fanfare féminine mais pas que » de Miss Trash.

Au total, pas moins de 30 spectacles parmi lesquels on notera au passage un bal traditionnel animé par la Companhia Crestian Josuèr tout comme une flash-mob à la sauce béarnaise baptisée Madisaut. Cette chorégraphie a été imaginée par l’association des Menestrèrs Gascons. Comme quoi, même en matière de racines, on n’arrête pas le progrès.

Seul élément de rigueur dans la tenue des festivaliers : le foulard jaune qui symbolise les couleurs du Béarn sera en vente sur place. Pour le reste, la bonne humeur suffit.

Pour en savoir plus : http://www.hestivoc.com/hestivoc-2017/

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