A ceux que l’initiative dusecours Catholique surprendrait, ses responsables répondent « qu’aujourd’hui les problèmes des droits de l’homme sont tels qu’une association ne peut se contenter d’actions caritatives ». « Il est normal que les associations’engagent. Nous sommes parfaitement dans notre mission »ajoutent-ils. Les droits de l’homme sont bafoués un peu partout dans le monde. Mais pour Me Landette, en France même, le « pays des droits de l’homme, » la situation est actuellement loin d’être parfaite, notamment en ce qui concerne les immigrés. Il a ainsi vivement protesté contre le « menottage systématique des étrangers » dans les cas d’arrestation, lequel à ses yeux, « est complétement illégal au regard du droit français » .
Résistance par la culture
Abdelfattah Abusrour est né lui, dans le camp de réfugiés d’Aïda il y a 40 ans, à l’entrée de Bethléem. Devenu docteur en génie biologique et médical, il est retourné parmi les siens et a fondé le Centre Al-Rowwad pour la culture et la formation qu’il anime avec une équipe de bénévoles. Sa devise: « résister par la culture ». Il est l’auteur de pièces ( « Nous sommes les enfants du camp » et « Le loup n’est pas toujours coupable » jouées au camp et en Europe. Il pratique également la vidéo. En marge de la présentation du festival, Abdelfattah Abusrour a largement évoqué le drame palestinien avec sesconséquences quotidiennes pour les populations.
A l’affiche
Le festival débutera le jeudi 15 janvier à 19 heures à Pessac par une conférence de Me Pierre Landete et une intervention de l’invité d’honneur, Adelfattah Abusrour. Elle sera suivie à 21 heures de la projection de « La maison Al Hadad » qui donnera lieu à un débat. Ce film sera projeté le 16 janvier à 20h30 à Bazas. D’autres films sont à l’affiche: « Au bord de la route » vendredi, à 19h, toujours au cinéma J. Eustache qui sera suivi de « Ma fille la terroriste »; « Des monstres qui dorment »et « Made in Usa »( samedi 17 janvier). Un débat est prévu après chaque film.
Notre photo: Abelfattah Abusrour (ph Aqui)
G. G.