La Dordogne à nouveau à l’honneur sur les écrans avec « la fin de l’été »


Claude Hélène Yvard
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 10/09/2019 PAR Claude-Hélène Yvard

Le Périgord a une nouvelle fois les honneurs des écrans. Le téléfilm « la fin de l’été, entièrement tournée en Dordogne à l’automne 2018, sera diffusé le 4 octobre en première partie de soirée sur Arte.  Cette fiction qui raconte l’histoire de jeunes Parisiens qui vont passer leurs vacances chez leurs grands parents. Au fil de l’histoire, les deux jeunes garçons Ali, 16 ans, joué par Talid Ariss et son petit frère, découvrent que leur grand-mère est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ce film réalisé par Hélène Angel, évoque aussi avec pudeur et en finesse le passage de l’enfance à l’âge adulte, mais aussi pour les grands parents, la fin programmée d’un amour vieux de 45 ans. Le grand père est interprété par Bernard le Coq. « La fin de l’été a été projetée en avant-première mardi pour les figurants et techniciens périgourdins qui ont participé au tournage et la presse, en présence de l’acteur principal Bernard Le Coq, la réalisatrice Hélène Angel et le producteur Arnaud Jalbert dont il s’agissait de la première fiction en tant que producteur. « Nous avons passé 21 jours  de tournage, merveilleux en Dordogne. Nous avons été enthousiasmés par les décors naturels de la vallée de l’Isle. On a montré des coins de la région qui n’avait pas été montrés auparavant. Beaucoup de fictions avaient été tournées dans des décors plus historiques. Nous avons été très bien accueillis et accompagnés sur le plan humain, logistique et aussi financier. Cela a été un coup de coeur réciproque pour tous ceux qui nous ont accompagnés dans l’aventure, précise Arnaud Jalbert ». Dans ce téléfilm, on y redécouvre la vallée de l’Isle, les communes de Villamblard, Grignols, Vallereuil, Bourdeilles et Villars.
Depuis 2008, le Conseil départemental s’est doté d’un fonds de soutien à la production cinématographique : en 2017, 150 000 euros ont été distribués à plusieurs producteurs, et en 2018, c’est 200 000 euros. « La Fin de l’été » a a bénéficié d’une aide de 65 000 euros. Si de l’argent public est ainsi investi dans des productions privées, c’est que les retombées économiques sont importantes sur le territoire. On estime pour un euro investi par les collectivités territoriales, 8 euros sont dépensés par la production, pour la rémunération des figurants ou techniciens locaux, pour l’hébergement et les repas. Dans « la fin de l’été, les comédiens qui jouent les enfants et les adolescents sont tous ou presque de la Dordogne et ils ont fait là, leurs premiers pas devant une caméria. Le scénariste a des origines périgourdines et de nombreux techniciens sont des locaux, car les savoir-faire et compétences existent localement. 

Une véritable terre de tournages

Pour  le bureau d’accueil des tournages de Ciné passion , la fin de l’année s’annonce chargée avec des nouveaux projets annoncés et le nombre de jours de tournage réalisés en Dordogne devrait encore progresser.  Dès le 30 septembre, le réalisateur Jacques Malaterre posera pendant quatre semaines ses caméras à Sarlat et Saint Jean de Côle, pour « La Révolution Française, qui sera diffusée sur France 2. « C’est un gros projet avec 1400 nuitées sur le territoire, 480 cachets de figurants locaux, 40 comédiens de Nouvelle Aquitaine sur les 49 rôles. Tout cela génère une véritable économie pour la Dordogne, précise Thierry Bordes, directeur adjoint de Ciné passion en Périgord. Ce docu-fiction s’accompagne aussi d’un projet scolaire avec les élèves du collège de la Force. Suivra ensuite, la série diffusée sur OCS, « Selon Moah ». Il s’agit d’une comédie à l’ère Néandertal, réalisée par Benjamin Rocher.  L’équipe s’installera pour cinq semaines dans des décors naturels inédits, autour des Eyzies et dans la vallée de l’Auvézère. « Une de nos volontés est de faire de cette réalisation une éco production. Le cinéma est l’une des industries les plus polluantes, nous avons un défi à relever », précise Thierry Bordes.

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