«Des souris, des hommes»… et de la découverte !


Festival Des souris des hommes
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/12/2012 PAR Solène MÉRIC

Coté chiffres, le Festival « Des souris, des hommes », ce sont 13 compagnies internationales et nationales, 10 nationalités, 4 créations, 37 représentations, 6 scènes et une étrange équation : 2=16…. En effet, si c’est le duo Le Carré / Les Colonnes à Saint Médard en Jalles et Blanquefort qui en est l’organisateur, 4 autres scènes sont également partenaires : le Molière Scène d’Aquitaine et le TNBA à Bordeaux, Le Théâtre des 4 saisons à Gradignan et enfin le Cuvier à Artigues-Près-Bordeaux. Quant à ce résultat bizarre, 2=16, c’est une offre que tout le monde peut saisir en réservant ses places sur le net (www.lecarre-lescolonnes.fr) : 2 spectacles pour 16 euros ! Une manière pour les organisateurs d’encourager le plus grand nombre à la découverte. Découvrir oui ; mais découvrir quoi ?

Savant cocktailLa Grande-Bretagne d’abord, ou plutôt une vision « so british » des arts scéniques à travers 2 spectacles et des installations multimédias de Billy Cowie. Coté spectacle, « Before your very eyes » (« juste sous vos yeus ») proposé par la compagnie Gob squad, met en scène 7 ados dont la vie passée et future défile en 1h15 de spectacle « sous les yeux » des spectateurs, dans un savant cocktail de théâtre et de vidéos, jouant avec nos peurs et nos espoirs liés à la fuite du temps. Quant à « The Table », l’autre spectacle venu d’outre-manche, c’est toute la virtuosité et l’habileté du quatuor de marionnettistes, Blind Summit Theatre qui est donné à voir. Avec une marionnette rebelle ou de simples feuilles de format A4, ces quatre-là, bardés de nombreux prix reçus chez eux ou ailleurs, sont à ne pas rater. Quant à Billy Cowie, il proposera deux installations mettant en scène de courtes pièces dansées projetées via la technologie 3d. Ou comment la 3d surgit dans l’art, mieux qu’au cinéma.
« Theatre » même s’il se prononce à l’anglaise, n’a pourtant rien de britannique, puisque la compagnie « Superamas » qui le crée pour l’occasion, est à la fois française, autrichienne et belge. Et c’est justement dans une Belgique déchirée par la guerre civile entre Wallons et Flamands que se déroule cette satire jouissive et esthétique entre politique et média à la sauce glamour d’une grosse production digne des studios hollywoodiens.

Mélée hybrideDans un tout autre style, Roger Bernat, déjà présent au Festival 2012, propose cette année, l’intégration totale des spectateurs dans son spectacle. A tel point qu’ils en sont en fait les seuls acteurs. Plus qu’un spectacle un véritable jeu autour de la démocratie, où le vote a bien sûr son rôle, tout autant que le tempérament des participants.
Hors ces propositions à carrure internationale, trois créations d’aquitaine sont aussi mises en valeur par le Festival : « Oeuvre/orgueil » de Renaud Cojo, « Rugby » de Sylvie Ballestra qui marie danse et rugby dans une mêlée hybride artistique et anthropologique, ainsi qu’un spectacle particulièrement destiné aux enfants : « Le Pays de rien » par la Compagnie La petite fabrique, qui ouvre le regard sur le tout sécuritaire, et le devoir, parfois, de désobéissance.

Plus d’infos: www.lecarre-lescolonnes.fr

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles