« L’art au service de la thérapie »


L. Gauthier
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 02/02/2016 PAR Florine Jumin

Au Musée d’Aquitaine, l’exposition «Colombie: la guerre que nous n’avons pas vue», s’articule autour de trois axes majeurs dans lesquels on retrouve les différentes visions du conflit : celle de Juan Manuel Echavarrí, celle de femmes, victimes, forcées de quitter leurs villages et celle de combattants souvent contraints de faire la guerre. Tout d’abord, on retrouve une série de photographies d’écoles désaffectées au profil de camps d’entrainements paramilitaires. Celles-ci ont été prises par l’artiste Echavarría en personne, dévoilant l’état d’abandon et de délabrement des locaux après le conflit. La série de photographies s’intitule d’ailleurs « Silences » en référence au vide laissé derrière lui. Puis viennent les peintures réalisées par les anciens combattants et huit tapisseries cousues par quinze femmes afrodescendantes du Nord de la Colombie déplacées à la suite d’un massacre.

« Se délivrer de ces souvenirs douloureux »
Un travail thérapeutique de deux ans dont le résultat est saisissant et les détails à en glacer le sang. Comme le précise Adriana Guzman-Poyer, médiatrice culturelle au sein du Musée d’Aquitaine, « ce travail est avant tout un travail collectif où l’art est au service de la thérapie. Ces combattants ont vécu des choses traumatisantes et l’art est un moyen pour eux de se délivrer de ces souvenirs douloureux». Les témoignages accolés à leurs œuvres attestent par ailleurs de la violence des actes commis et d’une période sombre et corrompue.


Ouvert tous les jours de 11h à 18h sauf le lundi et les jours fériés.
(4 € tarif plein / 2 € tarif réduit)

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