Avant l’entame officielle de cette 25e édition consacrée au pays de Goethe, une grande soirée d’introduction a eu lieu ce vendredi 17 octobre, dans une salle sombre du cinéma pessacais Jean Eustache. Représentants et délégués du festival ont, à tour de rôle, pris la parole pour faire la part belle à une programmation très, très riche ; pas moins de 83 films seront projetés. Incontournables et cultes pour la plupart (Metropolis, Good Bye, Lenin!, La Vie des Autres ou encore Nosferatu le vampire pour n’en citer que quelques uns), tous constituent l’ADN de l’Allemagne du XXe siècle, avec ses parts d’ombres… « Faire un voyage dans le cinéma allemand, c’est l’assurance de découvrir – ou de redécouvrir – des films superbes, mais c’est aussi une manière de revisiter l’histoire tourmentée de l’Allemagne contemporaine », explique Pierre-Henri Deleau, délégué général du festival. Rappelons également que l’âge d’or du cinéma outre-Rhin se situe entre 1910 et le début des années 1930, où la montée du nazisme et l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler plongeaint l’Histoire dans la terreur. Mais tout ne sera pas orienté vers le passé : 25 avant-premières, dont certaines mondiales, sont au programme.
Cette semaine sera aussi l’occasion pour le public d’assister à des débats et rencontres, encadrés par des partenaires depuis longtemps attachés au festival, tels que Le Monde, Arte, France Télévisions et les écoles Sciences-Po Bordeaux et IJBA, pour ne pas tous les citer (la ville de Pessac, la CUB et le Conseil Régional d’Aquitaine apportent un soutien indispensable à la réalisation de cet événement). La guerre de 1870 dans la littérature et le cinéma, l’histoire allemande racontée par le cinéma de la RDA, la coopération franco-allemande dans la solidarité internationale actuelle… réalisateurs, philosophes et historiens prendront soin de traiter ces sujets, toujours d’actualité pour certains.
Des longs-métrages et documentaires en compétition officielleComme tout festival de 7e art digne de ce nom, un florilège de films de fiction et documentaires ont été sélectionnés, par le commissaire général du festival François Aymé, et Pierre-Henri Deleau en l’occurrence. Il s’agira d’œuvres de fiction, indépendantes du thème et projetées en avant-première en présence de leurs réalisateurs. À noter qu’une bonne partie des documentaires bénéficieront d’une rediffusion dans l’enceinte de l’IJBA, situé 1, rue Jacques Ellul à Bordeaux.
Voilà à quoi ressemblera cette 25e édition du festival international du film d’histoire. Pour consulter la liste complète des films, des invités, des conférences, des expositions et connaître les lieux et horaires de projection, rendez-vous sur www.cinema-histoire-pessac.com. Début des réservations le 12 novembre.