Le Festival européen du court métrage les 3 et 4 mai à l’UGC Bordeaux


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 27/04/2012 PAR Pascale Rousseau-Dewambrechies

Le court métrage est au long ce que la nouvelle est au roman : une nécessité. Le moyen pour des cinéastes débutants de se « faire la main », souvent auteurs de leurs films ils font preuve d’une créativité étonnante, d’une inventivité permanente, souvent d’humour, toujours de gravité… Les acteurs chevronnés ne s’y trompent pas et le spectateur les croise souvent dans ces petits bijoux cinématographiques.

Le comité de sélection d’Extérieur Nuit a d’ailleurs bien du travail, pour faire une sélection parmi les sept cents courts qu’elle reçoit de toute l’Europe…

Si toute l’année l’association anime des événements autour du cinéma, grâce en particulier aux partenariats qu’elle entretient avec les salles girondines, le Festival du Court reste le grand événement de l’année. Aidé par ses partenaires, (entre autres : la mairie de Bordeaux, la région, le rectorat et bien sûr l’UGC qui met à sa disposition une salle de 350 places…), le Festival commence le jeudi 3 mai avec, en ouverture, le court entièrement réalisé par des étudiants de Bordeaux : Petrus. Vendredi matin, les scolaires sont conviés à visionner la sélection pendant une heure et demie, et à rencontrer le jury. L’après-midi place aux seniors, le soir pour tout public et comme la veille, projection de la sélection officielle.

Vendredi soir, les jurés s’éclipsent pendant le cocktail pour délibérer et remettre ensuite les deux prix classique et animation.  Comme tout festival qui se respecte, les publics auront leur mot à dire et délivreront, eux aussi, leurs récompenses. L’année dernière, le gagnant du crû 2011, L’Accordeur d’Olivier Treiner, s’est vu ensuite couronné par le Grand Prix au Festival International de Clermont-Ferrand, démontrant par là s’il en était besoin, la clairvoyance et le niveau d’exigence d’une bande de jeunes étudiants passionnants et passionnés, enthousiastes, rigoureux et motivés… Un bel exemple d’une jeunesse cinéphile porteuse d’espoir !
Renseignements : melissapoutrain@msn.com et pauline.welck@bem.edu
* Alexis Stephanos, Arthur Delabays, Melissa Poutrain et Pauline Welck.

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