Le Festival International du Film de Pau parie sur le « Feel good »


Cinéma Le Mélies - DR
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 12/10/2018 PAR Solène MÉRIC

Pour la soirée d’ouverture du Feel Good Festival, Benoît Delépine (réalisateur du récent film « I feel good » avec Jean Dujardin… ) pousse le curseur du bien-être un peu plus loin que les saines résolutions de la programmation du festival, et pose pour cette soirée du 17 octobre (à partir de 20h) une injonction : l’humour mal élevé et la poésie délicate au pouvoir ! Au programme donc « la saine grossièreté de « Comme la lune » de Joël Séria où l’inénarrable Jean-Pierre Marielle endosse un personnage de beauf libidineux dont il a le secret, qui précèdera la projection du plus rare « Heavy Girls » de l’allemand Axel Ranisch, alliant film sociétal et romance homosexuelle, en abordant dans le même temps l’histoire d’une vieille dame touchée par la maladie d’Alzheimer et celle d’un amour homosexuel inattendu. «Une soirée foutraque et tendre, grossière et joyeuse : avec Benoît Delépine, une autre idée du bonheur est possible ! », présente le responsable du Méliès.

Liberté, singularité et société rêvée
Sans faire la liste exhaustive de la trentaine de projections prévues sur ces 5 jours, il est certain que les 6 films sélectionnés en « compétition officielle » partagent en commun une certaine liberté et une singularité du regard. Au menu « les retrouvailles d’un père et de sa fille dans une sublime scène qui fait grimper notre thermomètre émotionnel (Aga de Milko Lazarov), la résistance d’un groupe de femmes refusant, au mépris des sanctions, d’obéir aux lois dictées, pour privilégier la bonté, l’empathie ( Les invisibles de Louis-Julien Petit), l’accès au pardon d’une jeune femme afin de réinventer sa vie et se réconcilier avec les autres, et laisser une place au rêve et apprendre à aimer (En liberté ! De Pierre Salvadori), la célébration de la force créatrice et la naissance d’un groupe de rock (Leto de Irill Serebrennikov) , mais aussi un film, tantôt drame, tantôt thriller, tantôt comédie qui célèbre la foi dans les relations, la foi dans l’humain ( Qui a tué Lady Windslel de Hiner Saleem) ou un autre qui montre comment on peut concilier avenir professionnel, vie amoureuse et vie de mère (Troppa Grazia de Giani Zanasi) ».
En dehors de la compétition, 4 projections de films de fiction et documentaire viendront quant à elles poser leurs regards radicalement différents, sur la question de « la société rêvée » et des chemins à prendre pour y parvenir. Certains choisissant le rire, d’autres la révolte, ou la nostalgie ou enfin la recherche d’évasion, des USA au Nord-pas de Calais, en passant par la Chine…
Pour compléter cette riche programmation des cartes blanches ont notamment été laissé à la rédaction de la Revue La Septième Obsession qui a opté pour deux films du réalisateur américain James L. Brooks : « Pour le Pire et pour le Meilleur » avec Jack Nicholson, Helen Hunt et « Comment savoir » avec notamment Reese Witherspoon, Owen Wilson et… Jack Nicholson. A ne pas manquer non plus la « Feel Good Night » qui ouvre la porte de la programmation aux spectateurs, en leur proposant de choisir le film qui les a marqués et de le présenter au public…. Résultat de cette consultation populaire : seront à voir ou à revoir « The Party », « Mamma mia » (en version karaoké…!) et « La vie, l’amour, les vaches » .

Du « Grand bal » sur écran au p’tit bal sous chapiteau
Sans oublier l’esprit Feel Good, ce festival fait aussi la place à la riche création filmographique régionale grâce d’une part avec un partenariat avec l’agence ALCA Nouvelle-Aquitaine qui permettra la projection de 3 courts métrages de fiction et un film documentaire, et d’autre part avec le Festival du Film de Brive consacrée au moyen métrage, avec la projection de 2 films, supplémentaires en présence pour certaine séance d’une partie de l’équipe des films pour un échange avec le public. Echanges aussi au programme lors de la table ronde sur le thème «Filmer un territoire» vendredi 19 octobre à 11h00 en présence d’acteurs régionaux de la profession. Le jeune public ne sera pas oublié avec deux projections dédiées, dont « Tintin et les oranges bleues » en présence de l’acteur Jean-Pierre Talbot qui incarna le célèbre reporter belge sur grand écran dans les années 60.
Le festival sera aussi rythmé par de nombreuses animations « bien-être » organisées sous le chapiteau voisin (massages, cocktail, restauration…) et se terminera dans la joie, la bonne humeur et la danse avec l’organisation d’un « P’tit bal trad » le samedi 20 octobre à partir de 22H30, suite à la projection en avant-première du film documentaire « Le grand bal » de Laetitia Carton.

Tarifs, horaires et programme détaillé : www.lemelies.net et sur la page Facebook du Mélies

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