Le festival l’Echappée belle barré et déjanté


Ville de Blanquefort
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 13/06/2010 PAR Damien Gouiffes

Dix huit ans. Le festival Echappée Belle atteint en 2010 sa majorité et prouve une fois de plus que le paysage culturel n’est pas mort et qu’il réunit toujours autant de monde. Familles, amateurs ou simples curieux ont fait le déplacement dans le parc Fongravey de Blanquefort pour se détendre et flâner à travers les espaces verts à la rencontre d’un paysage artistique très diversifié. On pouvait apercevoir un couple de danseurs en train de jongler, puis se retrouver devant le passage à tabac d’un lapin blanc géant, marcher quelques mètres et tomber nez à naseaux sur des chevaux mi-humains mi-animaux et pour finir s’asseoir dans l’herbe pour écouter l’aventure extraodinaire d’un accouchement sous forme poétique. Des animations aux expositions, de contes à la magie, de la rime théâtrale aux acrobaties circassiennes et ce, sur toute l’étendue du parc, le spectateur en a pris plein les yeux et les oreilles pour son plus grand plaisir.

« Personne n’est méchant pour rien. A part Joey Starr c’est vrai… »
26 spectacles et compagnies invitées venus des quatres coins de la France (voire même au-delà des frontières) qui ont redoublé d’innovation pour étonner le spectateur et l’emporter en pleine féérie. Et parmi la sélection de spectacles, certains sortent du lot. Ronan Tablantec de Sebastien Barrier qui conte l’histoire mi-fiction mi-réaliste d’un homme/clown vagabond qui, aux détours de ces voyages, fait la rencontre de nouvelles personnes. Il nous clame alors avec une tchatche incroyable et un sens du verbe irréprochable ses nombreuses aventures pendant près d’1h20 en donnant à qui veut l’entendre sa vision de notre société. Encore un spectacle politique qui égratigne notre société de consommation? Rien de bien surprenant dans notre paysage culturel actuel mais Sebastien Barrier a ce petit plus indéfinissable qui le rend unique. Voire même indispensable. L’Echappée Belle a brillé et l’on regrette déjà qu’il s’achève. Une belle programmation inventive et diversifiée qui mixe les genres et on salive déjà à l’idée de celle de l’année prochaine…

Damien Gouiffes

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