Le premier concours régional de violoncelle à Cenon qui vise plus haut


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/12/2009 PAR Piotr Czarzasty

Si Cenon doit son premier concours de violoncelle à quelqu’un, c’est bien à Franck Dijeau et Laurence Lacombe. Cette dernière est directrice artistique de l’association Tempo di Cello ; fondée en 2005, celle-ci veut favoriser et promouvoir la pratique et la connaissance du violoncelle en Aquitaine. Quant à Franck Dijeau, il est directeur du centre communal de musique de Cenon ainsi que chargé, au sein du ministère de la culture, de la formation des futurs diplômés d’Etat de jazz, de musique traditionnelle et classique. « On se connaît avec Laurence depuis le conservatoire, donc dès qu’on s’est recroisé, on s’est dit pourquoi pas faire un concours pour nos élèves. », raconte-t-il. « D’autant plus, que des concours ouverts seulement aux jeunes, il n’y en a pratiquement pas, et la demande en est pourtant grande. »

Un esprit de plaisir et de convivialité
Les objectifs du concours vont cependant bien au-delà. « C’est entre autres la volonté de mettre en avant de jeunes talents et donner une occasion d’échange et de rencontre aux professeurs. », précise Mme Lacombe. « Il s’agit aussi pour les jeunes musiciens de pouvoir se situer par rapport à leur niveau réel, voire se confronter à leur futur métier. », ajoute M. Dijeau. Par ailleurs, l’un des attraits du concours devrait résider dans ce certain « esprit familial » dans lequel il se déroule. « On leur dit de se faire plaisir, que ce n’est pas un examen, et que même si ça va mal, ce n’est pas la fin du monde. » Il faut reconnaître ici que les membres de l’organisatblaion y tiennent beaucoup ; en prenant notamment les candidats littéralement sous le bras, en les encourageant avant leur entrée sur scène, les félicitant ou consolant, enfin, après leur prestation.

Musicalité, technicité, aura
Un soutien d’autant plus important que le concours, quel qu’il soit, représente finalement une épreuve, dont le stress fait intimement partie. Les critères de notation en sont des facteurs non-négligeables. Qu’il s’agisse d’un concours international ou de celui de Cenon, les candidats doivent tous remplir des critères de musicalité, technicité et de présence. « Dans le premier, il s’agit de la manière de jouer l’oeuvre, comment le musicien se l’est appropriée et si celle-ci correspond à l’air du temps où l’oeuvre fut créée. », explique M. Dijeau. « La technicité c’est à la fois observation de la ponctuation musicale ainsi que la vitesse de jeu. Enfin, dernier élément, l’aura du musicien, comment il interagit avec son instrument, s’il est en harmonie avec lui ou pas. »

Un instrument qui fait vibrer
L’on pourrait se demander finalement pourquoi le violoncelle et pas un autre instrument? M. Dijeau évoque ici l’extraordinaire panoplie d’émotions fortes que suscite le violoncelle de par sa mélodie. « C’est un instrument qui me fait tellement vibrer, que je veux même pas essayer de poser ma main dessus. On a l’impression que l’on joue à l’intérieur de soi. »

Piotr Czarzasty


Renseignements :

http://tempodicello.blogspot.com/2009/09/tempo-di-cello-organise-son-1er.html

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