Le tournage de la Révolution Française en Dordogne


Claude-Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/10/2019 PAR Claude-Hélène Yvard

« La Révolution Française, comme si vous étiez », c’est le parti pris de la mini-série en deux épisodes de 52 minutes, dont le tournage a débuté en Dordogne, le mardi 2 octobre et qui se poursuit actuellement. Cette réalisation  de Jacques Malaterre et Hugues Nacy est conçue comme un docu-fiction  qui serait tourné en 1789 et 1795. Il s’agit du récit de la chute de la plus glorieuse, la plus puissante et la plus ancienne monarchie du monde et d’une révolte populaire qui a plongé tout un pays et tout un continent dans l’espérance et dans la guerre. Une histoire immédiate, décryptée au présent, en direct, à travers le regard et la voix des témoins et acteurs de la Révolution : hommes de pouvoirs, journalistes, citoyens. Un thriller historique qui révèle la fabrique de la démocratie, la recherche de l’égalité et l’impossible quête de liberté. Le parti pris de Jacques Malaterre et de Hugues Nancy est de filmer les événements comme le ferait les chaînes d’information aujourd’hui, caméra à l’épaule. Les deux réalisateurs créent des séquences en immersion au plus près de la vie des citoyens d’un quartier de  Paris. Pour l’occasion, au coeur de Sarlat, les rues de la capitale ont été reconstituées. La cité médiévale a ainsi servi de décor naturel aux scènes les plus réalistes.

Des aides du Département et la Région

Les rues de Paris ont été reconstituées au coeur de la cité médiévale de Sarlat

La production de ce documentaire fiction  a bénéficié des fonds soutien du Département de la Dordogne pour un montant de 50 000 euros, d’une aide de la région Nouvelle-Aquitaine à hauteur de 80 000 euros et de l’accompagnement du bureau d’accueil de tournages de CinéPassion Périgord. La société de production Nilaya investit 2,815 millions d’euros sur ce téléfilm. Les retombées économiques pour la Dordogne avec l’embauche de techniciens locaux, d’une centaine de figurants dont la majorité est originaire du département, l’hébergement  et la restauration, sont estimées à 500 000 euros. Dix huit jours de tournage sont programmés en Dordogne, à Sarlat mais aussi au château de Puymartin, à Saint-Jean de Côle et au château de Biron. Quant à la diffusion, elle est attendue sur France 2 dans le courant du deuxième semestre 2020.

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