Les arts visuels à Arte Flamenco, le Flamenco comme objet d’arts et d’images


Vasquez de Sola
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/06/2013 PAR Solène MÉRIC

Cette année, grâce au nouvel équipement montois qu’est la Médiathèque et qui permet la projection de films, le flamenco s’impose sur le grand écran. Pas moins de trois cinéastes verront leurs films projetés à Mont-de-Marsan à l’occasion du Festival. La réalisatrice, actrice, scénariste et danseuse Dominique Abel sera présente lors de la projection de son film «Poligono Sur», plusieurs fois primé. Ce documentaire-fiction sur un des quartiers les plus problématiques de Séville, revient sur le mélange entre une forte population de gitans andalous et les nouvelles générations. Un mélange qui se traduit en musique, mêlant les tendances les plus extrêmes de la musique actuelle aux racines profondes du flamenco traditionnel.
La réalisatrice sera également mise à l’honneur avec la projection d’un autre de ses films «En nombre des Padre», qui explore la transmission familiale de l’art du flamenco à travers deux couples père-fille. A voir également, le film d’Emilio Ruiz Barrachina sur parcours et au quotidien d’une des plus grande voix du Flamenco: celle Enrique Morente, décédé juste après le tournage. Enfin, le court métrage Annie de Francia par Christophe Le Masne, ou un raod trip initiatique d’une mère et ses filles à travers l’Espagne est à ne pas manquer pour terminer en beauté et en humour ce cycle cinématographique.

Des personnages dans leurs oeuvres

Gravure d'Antonio Chaman

Mais si le cinéma prend cette année un peu plus de place, les expositions sont aussi au rendez-vous au Musée Despiau-Wlérick. La salle Dubalen recevra 25 gravures et estampes d’Antonio Chaman, réalisées entre 1852 et 1854. Intitulée «Costumbres Andaluzas», cette exposition réalisée en collaboration avec le Centro andaluz de la Fotografía de Almeria, souligne l’importance du Flamenco dans l’Andalousie du 19ème siècle, tant lors des grands évènements comme la feria de Séville, que dans la vie quotidienne de l’époque.
Autre exposition à ne pas rater, «El cante tiene une ministerio» du dessinateur Andrés Vasquez de Sola. Si ce nom vous dit quelque chose, c’est certainement lié à sa carrière de dessinateur caricaturiste notamment au Canard enchaîné jusqu’au milieu des années 80. Mais ici, entre portraits d’artistes, de peintres ou d’écrivains, les œuvres réunies dans l’exposition représentent des personnages étroitement liés au flamenco et mis en scène dans leur œuvre et dans leur histoire. Une manière de mieux souligner l’impact culturel du flamenco et son caractère universel, pour celui qui avait fui le régime franquiste. Régime qui loin d’avoir un «ministère» du chant populaire, proclamé haut et fort «prohibido el cante» (le chant est interdit).

A voir également dans les rues de la ville « Flamenchicos », affiches sérigraphiées résultat du travail d’élèves d’une école primaire de Mont-de-Marsan en colaboration avec l’artiste plasticienne Natacha Sansoz, ainsi que « le Paseo Flamenco » organisé dans le cadre du Festival off. Le temps du Festival, des commerçants et lieux publics de la ville ouvriront leurs espaces à la création artistique, pour acceuillir des expositions d’oeuvres en lien avec la culture flamenca.

Entrée libre et gratuite pour l’ensemble de ces manifestations

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