Les festivaliers d’Hestivoc rendent les clés de la ville


Hestiv'oc
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/08/2012 PAR Olivier Darrioumerle

Hestiv’Oc, est devenu un événement majeur en Aquitaine. 250 artistes venus d’horizons très variés, catalans, aragonais, valenciens, italiens, sud-américains, pour une soixantaine de spectacles au total. Les chiffres de fréquentation sont encore inconnus, mais le débit des buvettes, comme la température, ont atteint des records ! L’estanquet officielle du festival a écoulé quelques 36 fûts de bière le premier soir, soit au total 1 080 litres ! Didier Fois, directeur du festival, estime à 5000 le nombre de personnes à la soirée d’ouverture. « Nous avons eu plus de monde que l’an dernier » assure-t-il.

La grande cantèra fut indéniablement le temps forts du festival. Elle n’avait jamais réuni plus de 800 chanteurs sur la Place royale. Ils étaient plus de mille cette année, pantalons noirs, chemises blanches et foulard jaune noué autour du cou à chanter le Bèth cèu de Pau, l’immortela et l’hymne pyrénéen Aqueras montanhas sous la direction de l’Ostau Bearnés. « On s’était lancé le pari de dépasser les 1000 choristes »se félicite Didier Fois, directeur du festival. Et le clou du spectacle fut l’apparition surprise du triple champion olympique de Canöe, Tony Estanguet, au balcon de l’Hôtel de Ville.

La foule sur la place Royale jusqu’au pied de l’Hôtel de Ville, clamait son prénom. Tony Estanguet l’a remercié en retour, exhibant sa médaille d’or : « Ça fait tellement plaisir de rentrer à la maison. Cette médaille s’est construite à Pau » Le champion olympique fut ensuite rejoint par François Moncla, ancien international de rugby, parrain de la 8ème édition d’Hestivoc et Philippe Chaffanjon, directeur adjoint de Radio France, partenaire du festival. 

Sur le balcon également, Georges Labazée, président du conseil général, Alain Rousset, président du conseil régional et Martine Lignières-Cassou, député-maire de Pau, principaux financeurs d’Hestiv’Oc. Le budget de 330 000 € est autofinancé à moitié par les partenaires privés, les buvettes et le marchandising. L’autre moitié était financée aux ¾ par la ville de Pau, le reste étant à la charge du Conseil général et de son homologue aquitain. « Une somme qui ne compte pas le prêt de matériel et les heures de service des agents de la ville », ajoute Hélène Pannier, présidente de l’association, Accents du Sud.

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