Les maisons d’écrivains: le rendez vous à la Maison de l’Aquitaine à Paris


Maison de l'Aquitaine
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 30/10/2008 PAR Joël AUBERT

« 15 maisons d’écrivain d’Aquitaine» fait découvrir aux lecteurs les demeures des plus grands écrivains de la région, de Montaigne à Montesquieu,en passant par Rostand, Guy d’Arcangues ou Marguerite de Navarre, sans oublierFrançois Mauriac. « Voir le cadre de vie d’un écrivain m’éclaire sur sa création. C’est indissociable de son œuvre » explique Michel Suffran avec délectation, sous le regard amusé et complicede Didier Periz. « On entre dans un livre comme on entre dans une demeure et toutes les demeures sonthantéess’exclame Michel Saffran, un sourire aux lèvres. Je ne crois pas qu’on puisse échapper à une terre, à un lieu, à un terroir. Chaque habitation laisse une empreinte ». C’est à l’initiative de Dider Periz que ce projet est né au cours del’été 2007.« Nous avons visité ensemble les maisons de ces grands hommes. Mais nous n’avons sélectionné que celles qui étaient ouvertes au public » précise ce dernier. Une activité complémentaire entre l’image et le texte. « Ce livre est un vrai tâtonnement entre mes essais balbutiants et incantatoires et un regard actif déclare Michel Suffran, Didier l’a fixé avec sa sensibilité palpitante ».

François Mauriac, Bordeaux personnifiée

L’influence de François Mauriac est omniprésente dans cette œuvre. Michel Suffran lui a rendu un hommage appuyé. Intarissable sur le sujet, il a dialogué en aficionado avec Jean Lacouture venu l’écouter pour l’occasion. Chacun rivalisant d’anecdotes sur l’homme qu’ils ont tous les deux connu.« Le lieu fait parti de l’écrivain. François Mauriac le décrit dans « les Maisons fugitives ». Il a été le premier à donner à Bordeaux le statut de personne. Elle est la ville matérielle, la ville mère, ce cocon étouffant et chaleureux » analyse Michel Suffran, rappelant une maxime de Mauriac : « J’aime et je hais Bordeaux comme moi-même ». Ce n’est pas la première fois que Michel Suffran s’intéresse aux écrivains aquitains. Il avait déjà publié, en 1965, un ouvrage consacré aux écrivains aquitains nés vers 1885 et disparus pour la plupart pendant la Grande Guerre.

Photo : Maison de l’Aquitaine

Charlotte Lazimi
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