Les Rendez-vous de l’histoire : Biarritz, un communicant du nom de Mérimée


Article paru dans le numéro 2 d'Aqui - octobre 2004

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 02/01/2007 PAR Catherine Boulanger

Mérimée, Prosper pour les dames qui lui trouvaient un certain charme et à qui il trouvait un charme certain. Auteur de Carmen et de Colomba, certes, mais pas seulement, même si cela est déjà beaucoup. Il fut, mais oui, l’homme qui inventa le patrimoine ! Ce grand commis de l’Etat, comme on dit aujourd’hui, occupa pendant plus de trente ans le poste considérable d’ Inspecteur général des Monuments historiques, préservant de la ruine et de l’oubli cathédrales et autres témoins du passé.

Mort à Cannes de chagrin, quinze jours après la chute du Second Empire, il est enterré là-bas dans un petit cimetière protestant. Mais il vint souvent sur nos côtes atlantiques, notamment au cours de cinq étés où il suivit la famille impériale en villégiature à Biarritz.

Biarritz où il se disait « comme un oiseau sur la branche », ou « comme un coq en pâte », selon l’humeur du moment.

Il se plaisait en bordure de la plage qu’il disait « peuplée de très belles personnes habillées comme en carnaval, Russes, Anglaises, Espagnoles, de tout rang et de toute vertu… »

Jouant les public relations avant l’heure, il avait déjà recommandé quelques saisons plus tôt « d’aller piquer une tête à Biarritz où une néréide des plus blanches (en la personne d’une Eugénie âgée de 21 ans) embellissait ce port de mer de sa présence ». Sans se douter que moins de dix ans plus tard, cette belle Espagnole, devenue impératrice des Français, lancerait Biarritz et la mode des bains de mer !

Jacques Balié

 

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