Musées numériques et livres électroniques, stars du colloque annuel sur les mutations numériques des métiers du livre et du patrimoine.


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/10/2009 PAR Solène MÉRIC

Dés le discours introductif, le ton était donné par Marcel Desvergne, Président d’AEC : « nous devons prendre en compte la manière dont les citoyens modifient, dans leur relation au numérique, leurs habitudes et leurs pratiques culturelles ». Dont acte : une démonstration de « lecture augmentée » via son téléphone portable, et lecture sur livre électronique de la première phrase de Bel Ami de Maupassant, à la tribune de la salle plénière du Conseil régional.

Le livre électronique « décolle »
C’est ensuite son équipe qui a pris le relai de la matinée, sous la présidence de Patrick Volpilhac, Directeur général d’ECLA Aquitaine. Laurent-Pierre Gilliard, directeur général adjoint d’AEC, a ainsi dressé le portrait de l’Aquitaine numérique et plus particulièrement dans ces aspects concernant les 702 points d’accès publiques à Internet. Antoine Chotard, chargé de la veille, s’est ensuite attelé au « livre et à son actualité numérique » en décrivant notamment un marché du livre électronique « qui décolle » grâce au progrès dans la technologie et l’ergonomie de l’objet. « De 150 000 ventes en 2007, puis 3 millions en 2009, la progression des ventes est envisagée à 6 millions en 2010 et 77 millions en 2018 ». Les métiers du livre et de l’édition doivent donc se préparer sérieusement à cette mutation qui s’annonce, s’ils ne veulent pas être pris en défaut par les grosses sociétés comme Amazon ou Google. En effet, celles-ci ont déjà, sur le sujet de la numérisation des ouvrages, quelques longueurs d’avance, et, autre atout non négligeable, d’énormes moyens financiers.

La protections des droits d’auteurs
On le comprend, cette technologie vient donc aussi poser de nouveaux questionnements sur la protection des droits d’auteurs, objets de l’intervention de la juriste d’AEC, Julie Thomas. Celle-ci a, par ailleurs, consacré une partie de son exposé à la licence « Creative Commons », qui connaît un développement important sur le web, en ayant pour qualité principale de simplifier les rapports entre auteurs et utilisateurs de l’œuvre soumise à cette licence.
Concernant les nouveaux usages, les expositions numériques et bibliothèques numériques ont également fait parler d’elles lors de cette journée. Tout d’abord par la présentation évènement du tout nouveau site internet des œuvres et musées d’Aquitaine acquises avec l’aide de l’Etat et du Fonds Régional d’Acquisitions des Musées (FRAM), et ensuite à travers l’exposé de Catherine Lupovici, Directeur des opérations Europeana, sur la bibliothèque numérique européenne du même nom.

Solène Méric

Pour des précisions sur le musée numérique du FRAM, c’est ici

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