Nikos Aliagas, « la ville des ses ancêtres » au Musée des Beaux-Arts


Damien C
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/06/2019 PAR Damien Carrère

Ce mardi 18 juin, c’est avec fierté que Nikos Aliagas est venu inaugurer son exposition « Missolonghi, la ville de mes ancêtres ». Dans une série de photographies en noir et blanc, Nikos vient partager son pays, sa culture et surtout l’histoire de sa ville, Missolonghi.

« Missolonghi, symbole de la résistance grecque »

Au cours du XIX siècle, les Turcs de l’empire Ottoman massacrent les habitants de Missolonghi assiégée. La chute de la ville constitue un moment dramatique mais reste dans l’imaginaire grec comme le monument de la détermination : la victoire ou la mort. Après ce chaos, la Grèce aidée par l’intervention des puissances européennes obtiendra son indépendance contre le grand Empire Ottoman. Seule ville sacrée de Grèce, Missolonghi n’oublie pas son passé tumultueux. Chaque été, en mémoire aux personnes qui se sont battues, la ville organise une marche traversant la cité. C’est cette ambiance que Nikos Aliagas veut nous montrer avec des portraits de femmes, d’enfants et d’hommes en costumes traditionnels.

Aussi, Missolonghi est un sacrifice que l’on retrouve dans le tableau d’Eugène Delacroix, « La Grèce sur les ruines de Missolonghi » peint en 1826 et conservé au musée des Beaux-Arts de Bordeaux. « Un tableau qui fait partie de mon existence et m’accompagne depuis l’enfance » réagit Nikos, heureux et fier « de nous présenter les descendants des héros de [sa] ville » en suivant les traces d’Eugène Delacroix, exposé en fantome juste à coté des photographies de l’animateur photographe. 

 « La boussole de ma vie »

A l’aide de son appareil photo, Nikos fige le temps et dévoile des clichés émouvants et de toute beauté. Il nous fait rencontrer les personnages de sa ville qui « fait partie de lui ». Une petite fille, un soldat, un vieillard, on découvre une réunion de tous ces acteurs autour d’une seule et même essence : « Vivre, Pardonner mais Ne jamais oublier »

Une exposition que vous pourrez retrouver au Musée des Beaux-Arts jusqu’au 13 novembre.

Horaires : Ouvert tous les jours de 11h à 18h excepté le mardi et les jours fériés.

Tarif : 5€ – Tarif réduit : 3€

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