Ocean Climax Festival : le skate, la musique et la planète


© Ocean Climax Festival
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/08/2015 PAR Joséphine Duteuil

Pour ses 25 ans, Surfrider veut marquer un gros coup. C’est à Darwin et à la société d’événementiel Playground, « très calée dans le milieu de la glisse et du surf » qu’est confié l’organisation de l’événement. L’Ocean Climax Festival est né. « À Bordeaux, il n’y avait pas de festival musical de cette envergure » explique Jean-Marc Gancille. « On n’a en tout cas rien vu de pareil depuis longtemps. On a choisi de se donner ce défi »

Et le projet est ambitieux : des moyens financiers limités et un calendrier serré (l’organisation n’est réellement lancée qu’en janvier 2015) en font un exercice complexe. Pourtant, les résultats sont là, et le line-up impressionnant : C2C, Allah-Las, Tiken Jah Fakoly ou la légende du skate français Seb Daurel se partagent l’affiche, dans un registre très différent, avec Ségolène Royal, Alain Juppé et Hubert Reeves. « C’est une belle aventure. Un peu stressante, pas toujours simple, mais on est content d’avoir réussi à fédérer autant d’artistes. Et on aime le challenge »

 

Ocean Climax Festival

Des idéaux et de la musiqueOcean Climax a plus à offrir qu’une série de concerts. « Le Climax, c’est aussi et surtout un moment de plaidoyer fort autour des thèmes du climat et de la régulation thermique des océans. On essaie de fédérer autour de ces questions ». Tout au long du festival, des ateliers seront organisés par les bénévoles de Surfrider. La priorité est d’autant plus mise sur la sensibilisation du public, qu’un tel festival n’a aujourd’hui rien de très lucratif « On veut s’inscrire dans l’axe des activités de Darwin » explique Jean-Marc Gancille, « mais pas dans une logique de rentabilité économique. Parce qu’elle serait illusoire, surtout à un moment où les subventions baissent de manière drastique ». Malgré tout, si bénéfices il y a, c’est à Surfrider qu’ils seront reversés.

Le festival entend bien mettre concrètement en application les principes qu’il met en avant dans sa communication. Même si, comme le soulignent les organisateurs, « Le meilleur festival est celui qui n’existe pas », le Climax aspire à une action respectueuse de l’ENT « On ne peut pas accueillir 12 000 personnes et estimer ça neutre pour l’environnement. Par contre, on peut être dans une démarche écoresponsable. » Récupération de mobilier et de palettes, alimentation en électricité par Enercop (une coopérative d’énergie 100 % renouvelable), groupes électrogènes au biocarburant, tri des déchets et compost, catering en grande partie bio au Magasin Général et vaisselle recyclable sur les foods trucks, seront mis en place pour réduire au maximum l’empreinte-carbone de l’événement.

12 000 personnes sont attendues. Quand on demande à Jean-Marc Gancille quel type de public a été ciblé par les organisateurs, il en profite pour tordre le cou à certaines idées reçues « Tout le monde est bienvenu. On souffre souvent d’une image de “ghetto à bobos”, mais quand on observe finement, ce n’est pas la réalité. Darwin est, et reste un lieu de transversalité et de rencontres. Je crois que la ville a besoin de ça aujourd’hui »

Plus d’infos : http://oceanclimax.fr/

 

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