Opéra : Ariane (en)chanta le Grand Théâtre de Bordeaux


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 03/03/2011 PAR Damien Gouiffes

Opéra VS Théâtre
Fini l’opéra désuet, morose, et faîtes place à une mise en scène virtuose, électrique, avec des costumes en bas-résille et teeshirts flashy, avec une sculpture énorme orange qui envahit l’espace scénique. L’action se déroule dans les décors de la représentation, sorte de mise en abyme de l’opéra dans l’opéra. Avec l’arrivée inopportune d’une troupe théâtrale en pleine représentation d’un opéra, l’allemand Richard Strauss envoie des piques contre l’art mercantile qu’est le théâtre car il ne peut pas avoir la force d’un opéra. Une dénonciation qui trouve toute sa fureur en fin de spectacle.

Laboratoire contemporain
Un opéra devenant un art conceptuel ? Il faut vivre avec son temps et reconnaître toute la démesure de ce spectacle qui étonne par tant de mises en danger. Mais qui charme d’office. Et même si on bascule vers la fin dans les thèmes forts de l’opéra (amour mélancolique tragique, abandon de soi), la mise en scène par Roy Gallo donne un véritable coup de fouet avec un décor à la Andy Warhol rappelant aussi des galeries modernes. Les lumières scintillent , régalent les yeux, et au final le spectateur se délecte de tant de beautés. Devant les prouesses vocales des artistes, devant les sonorités envoûtantes de l’opéra de Strauss par l’orchestre National de Bordeaux, devant un Grand Théâtre rempli, on ne peut faire qu’une chose : applaudir.

Ariane a Naxos de Richard Strauss au Grand Théâtre
Mise en scène de Roy Gallo
Direction Musicale par Kwamé Ryan

Photo : Canal Com

Damien Gouiffes


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