Patrimoine et itinéraire baroque en ouverture du festival du Périgord noir


Yvard Claude-Hélène
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/08/2018 PAR Claude-Hélène Yvard

Le festival du Périgord noir demeure fidèle à sa tradition d’ouvrir les festivités par une balade champêtre placée sous le signe de la musique. Mardi matin, pour l’ouverture de cette 33e édition, une trentaine de personnes étaient réunies dans le joli village d’Ajat, un village accroché à flanc de colline aux confins du causse. Ce village de 320 habitants, intimement lié à la route des Canons, offre aux yeux du visiteur un beau panorama. L’ensemble église-château, que les festivaliers ont pu dévouvrir l’après midi, est assez remarquable. « Cela fait trois ans, que le festival vient nous rendre visite. »

A la découverte du petit patrimoine 

L’église XIIe est réputée pour sa merveilleuse accoustique. Ajat tire son origine de la famille Abzac au XIIe siècle, « précise Vincent Clerjoux, qui a servi de guide aux festivaliers. Il a permis de faire découvrir des sentiers de randonnée autour du village et les petits édifices ruraux, qui ne manquent pas: croix en pierre, lavoirs, la fontaine de Font Portier, rénovée en 1871 mais dont on trouve trace aux XVIe siècle.  » On relève de nombreuses traces de Templiers dans la commune, mais on n’en a aucune preuve formelle, » poursuit Vincent Clerjoux, qui précise qu’un livre sur l’histoire de la commune est en gestation sous la forme de cinq tableaux, en partant de témoignages de pélerins jusqu’au randonneur du XXIe siècle. Puis les festivaliers, mélomanes et amateurs de musique, se sont retrouvés nombreux dans la petite église qui présente la particularité d’avoir des vitraux de Kim en Joong, artiste et prêtre dominicain coréen qui crée des vitraux pour de hauts lieux de la spiritualité contemporaine, en France et à l’étranger.  

Ajat, et son église XIIe siècle Voyage à travers l’ Europe

Le Consort, composé des violonistes Théotime Langlois, Sophie de Barbonnèche, de Louise Pierrard à la viole de Gambe et de Justin Taylor, a offert un tour d’horizons de la sonate, qui voit le jour dans la seconde moitié du XVIIe siècle. « Nous vous proposons un voyage à travers l’Europe, l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre, la France, souligne Justin Taylor, premier prix 2015 du prestigieux concours international de clavecin de Bruges. Le  concert a permis de mettre la lumière sur des oeuvres moins connues de Jean François Dandrieu, d’Henry Purcell, de John Ecles, de Vivaldi ou encore Corelli, compositeurs aux sensibilités très caractérisées.  L’assistance très fournie a beaucoup apprécié. 

Programme complet et réservations sur le site

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