Pau : la danse et les arts plastiques entrent en Résonance(s)


Danielle Voirin
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/03/2016 PAR Jean-Jacques Nicomette

Gaëlle Bourges fait partie de ces explorateurs. Disséquant le regard porté sur la représentation des corps et estimant que le nu est  » un élément pivot de leur histoire « , elle a conçu la pièce « A mon seul désir » en s’inspirant de la tapisserie « La Dame à la licorne » que l’on peut découvrir au musée du Moyen Age, à Paris. Une évocation qu’accompagne un récit oscillant « entre dérive poétique et critique esthétique » (jeudi 3 mars à 20h30, au théâtre Saragosse).

Cette réflexion menée sur la force de l’image ainsi que la fascination et la place que prend le désir dans notre relation à l’œuvre seront également abordées lors de la projection du film « Le dos rouge » réalisé par Antoine Barraud, et que Gaëlle Bourges présentera dans la foulée (vendredi 4 mars à 20h15, au cinéma Le Méliès).

Dans « B.C, janvier 1545 »,  Christian Rizzo fera pour sa part référence au sculpteur Bevenuto Cellini pour proposer « un précis de perfection du geste dansé, poussé aux limites d’une extravagance fantasmatique ». Le chorégraphe plasticien a dédié cette oeuvre à la danseuse Julie Guibert qu’il a rencontrée au Ballet de l’opéra national de Lyon (jeudi 10 mars à 20h30, au théâtre Saragosse).

Révélation et enfant terrible de la danse contemporaine, la capverdienne Marlene Montero Freitas prendra le relais avec « Jaguar », en duo avec le danseur Andreas Merk.

Cette  pièce est inspirée par les artistes expressionnistes allemands du Blaue Reiter  ainsi que par l’art brut, la marionnette, l’ étrangeté des contes d’Hoffman, ou encore le personnage de Mandinga, guerrier noir à la fois terrifiant et joueur sorti d’un univers de carnaval.  » Un désordre tout en excès et en expressivité  » (mardi 15 mars à 20h30, au théâtre Saragosse).

Le voyage effectué par Résonance(s) entre corps, gestes, toiles et matière se terminera avec les postures de la Vierge et du Christ, telles qu’on peut les observer dans les tableaux de la Renaissance.

Avec « D’après J.C. », Herman Diephuis qui a fondé sa compagnie voici une dizaine d’années, propose en effet une série d’images amenant Julien Gallée-Ferré et Claire Haenni à faire « vibrer la sensualité des poses christiques, troubler les frontières du masculin et du féminin, et raconter en sous-main l’amour d’une mère pour son fils ». Le regard du chorégraphe s’avère ici « autant iconophile qu’iconoclaste »  (jeudi 24 mars à 20h30, au théâtre Saragosse).

Pour en savoir plus : http://www.espacespluriels.fr/

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