Périgord Noir : rêveries dans le Jardin des Roses au manoir d’Eyrignac


Création réussie pour le Festival du Périgord Noir, dans la cour intime du manoir d'Eyrignac avec le "Jardin des roses" qui associe le virtuose du piano Fançois-René Duchâble et celui de la langue française, Alain Carré. Le célèbre pianiste, dont on

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/08/2008 PAR Gilbert Garrouty

Pour ceux qui ne connaissent pas, rappelons que les Jardins du Manoir d’Eyrignac, prés de Salignac, à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Sarlat, sont un véritable joyau, un modèle de jardin à la française- dont une partie est consacrée à la rose- et ils prétendent au titre de meilleure réalisation du genre en Périgord. François-René Duchâble qui a décidé de ne rompre son voeu anti-récital que dans certaines ooccasions, notamment celles qui se rapportent à la nature avait là une belle occasion d’être comblé, et de retrouver le clavier.

Quand la musique s’écoule….
En s’installant devant le piano qui domine la cour du manoir, il tourne d’ailleurs la tête vers le ciel étoilé, respire un bon coup de cet air chargé de senteurs multiples, puis paraît prolonger ces effluves sur le clavier. Alors cela coule comme les jets d’eau voisins, s’envole comme le parfum des roses, se fait doux comme le silence qui règne, et monte juste comme il faut en intensité au gré de la partition. Bien vu que de mettre à ce moment là le feu à la pyrotechnie. Mais l’auditeur est si charmé par la musique de Chopin ou de Schumann qu’il tressaille tout de même lorsque feux de bengale et feux d’artifice se déclenchent. Comme on l’aura deviné, musique, déclamation des textes à la gloire de la reine des fleurs, de Ronsard, A de Noailles, Victor Hugo, et d’autres, par un Alain Carré bien en voix, et spectacle pyrotechnique se succèdent en alternance, ne laissant aucun répit aux auditeurs-spectateurs qui ne trouvent le temps d’applaudir qu’au terme de ce long voyage imaginaire. On voudrait cependant que Fançois-René Duchâble que l’on sent pénétré d’une rare sensibilité musicale, et dont il semble que la musique coule dans les veines, nous conduise plus longtemps sur le chemin en compagnie des compositeurs dont il est le talentueux interprète.

Visiteurs de marque
Le préfet de la Dordogne et le président du conseil général Bernard Cazeau étaient venus partager ces grands moments qui soulignaient la vocation estivale du Périgord dans le domaine de la musique classique, et qui révêlaient également une fructueuse collaboration avec le label « Bienvenue à la Ferme » lequel proposait des paniers garnis pour le dîner. En préambule à ce concert dans le jardin « secret » d’Eyrignac, le président du Festival du Périgord Noir, Jean-Luc Soulé et le maître des lieux Patrick Sermadieras de Pouzols de Lile échangaient des remerciements réciproques en soulignant comment de actions de mécénat peuvent se renconter à la satisfaction de tous….

Gilbert Garrouty

F-R Duchâble et A.Carré au terme du concert (Ph Aqui)

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