Le Festival du Périgord Noir et Jean-Luc Soulé veulent donner la place qu’elle mérite à la musique baroque


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/08/2013 PAR Laura Jarry

Des voix qui élèvent l’âme.La vraie question à poser à Jean-Luc Soulé, président du Festival et des Académies du Périgord Noir, c’est comment trente-et-un ans après sa création, le festival arrive toujours à se renouveler. Il y répond que « la force du festival est de trouver chaque année un thème qui structure, autour duquel il peut faire des variations ». Pour cette nouvelle année, il a choisi « La voix des anges / la part des anges » : une première partie dédiée « aux voix d’hommes et de femmes, dans des registres plutôt aigus et qui correspondent donc aux lieux, à ces édifices élevés ». Il en parle avec passion de ces voix, « celles qui planaient dans l’abbaye aujourd’hui avec ces deux œuvres religieuses », « qui élèvent l’âme, qu’on soit croyant ou non ».
Pour la seconde partie du thème, il faut penser aux vins, à cette part des anges, ces vapeurs de vins liquoreux qui s’échappent des barriques pour s’élever dans les airs et nourrir les anges. Une liaison avec le vin (cette année via des viticulteurs de Monbazillac et de Tokaj) que Jean-Luc Soulé espère reconduire l’année prochaine.

La place que la musique baroque mérite.Si le président du festival souhaite reproduire ce lien avec les producteurs de vins, il aimerait également faire perdurer une liaison avec l’Académie musicale Franz Liszt de Budapest : « c’est un travail de fond », qui « répond aux besoins européens ». « La musique baroque n’a pas la place qu’elle mérite, faute d’un enseignement de qualité en amont », explique Jean-Luc Soulé, pour qui il apparaît donc important de convaincre les professeurs d’accompagner longuement leurs élèves, de mettre en avant la jeune génération.
Même la Carte Blanche tourne autour du thème central du festival : « j’avais très envie de réinviter Michel Dalberto, un grand pianiste international et on lui a donné le thème de cette saison pour qu’il puisse travailler autour ». Le pianiste a ainsi invité le baryton Stephan Genz, le ténor Christoph Genz et l’alto Gérard Caussé. En écoutant tous ces grands chanteurs, « chacun a alors son image intérieure de la voix des anges, chacun puisant dans son panthéon personnel. »


Concerts à venir du Festival du Périgord Noir.

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