Entre les lignes: « Punk sur la ville » ou les coulisses montoises d’un épisode de l’histoire du punk


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/07/2014 PAR Solène MÉRIC
Punk sur la ville, Alain Gardinier, éditions Atlantica
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Avec son format de 33 tours (forcément…) et ses quelques 180 pages, vous pouvez laisser tomber l’idée d’amener l’ouvrage sur la plage cet été. «Punk sur la ville» ne sera pas facile à caser dans vos bagages… Et c’est tant mieux, parce qu’avec son format XXL, il régale le lecteur de nombreux témoignages visuels d’époque: des photos bien sûr mais aussi des pochettes de disques des groupes présents, affiches, billets… et toute la paperasse de documents officiels, et moins officiels, qui ont entouré la préparation pleine d’aléas des deux premières éditions de l’évènement.
Compte-rendu de réunions parfois houleuses entre les jeunes organisateurs, rusés, et des services administratifs craintifs, notes d’hôtels recevant les artistes, bilan financier de la première édition griffonné sur un bout de papier, échanges de courriers gentiment menaçants de la préfecture, des services de police ou de la Mairie, contrats d’engagement de groupes, un article de presse locale rédigé par l’organisateur du festival lui-même… Une mise en image plus que distrayante de ce que nous raconte Alain Gardinier, via la parole de nombreux témoins de l’époque, sur ces deux années punk montoises.

Les petites histoires qui font la grandeBien sûr on retrouve aussi les histoires des coulisses côté scène, les relations entre les groupes, ceux qui viennent et finalement ne joueront pas (The Jam en 1977), ce qui devaient venir en 76 et finalement ne viendront pas pour finalement mieux revenir l’année suivante (The Clash), l’ambiance côté public, et dans la ville en général, les réussites, les râtés… Et bien sûr, les punks annoncés comme déchainés par les autorités qui se révéleront finalement bien fraternels et pas si défroqués, ni plus agités que les festayres alcoolisés des Fêtes de la Madeleine… Bref, toutes les anecdotes et petites histoires des participants, organisateurs, musiciens et spectateurs qui au final font la grande.

Car ce Festival au cœur des Landes, bien qu’anachronique, marque à jamais l’histoire du punk rock. Un épisode bel et bien raconté par Alain Gardinier, local de l’étape, qui a lui même assisté à l’édition n°2 du Festival. Après trois autres éditions en 84-85-86, l’évènement qui avait déjà un perdu de son souffle punk, penchant plus allègrement dans le rock, s’arrête.
De toute façon, s’était écrit dans son ADN: «No future».

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