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PUBLIÉ LE 23/02/2009 PAR Piotr Czarzasty« Après les premières phrases je savais qu’elle allait l’avoir. » affirme Yves Castex, membre du jury, professeur honorable de lettres. « Ecriture dense, sans fourritures, avec un minimum d’images, qui fait planner le suspens, il y a de quoi faire un film. » ajoute de son côté Anne-Marie Cocula. Des critiques encourageantes pour Francine Burlaud, 35 ans, agrégée de lettres et enseignante qui signe ainsi son premier roman.
Un prix qui « honore et oblige »
Avec un tel succès dès le premier ouvrage, tout le monde commence à s’impatienter pour la sortie du deuxième. On est tout de même loin de le voir prochainement. Le prix s’avère plus un handicap pour l’auteur qu’un encouragement, au point qu’elle ne voie d’autre moyen que de se « forcer ». « Mon écriture n’est pas éjaculatoire comme chez bien d’autres ; c’est un processus laborieux, j’ai mis d’ailleurs trois ans à rédiger ce roman. » raconte Francine Burlaud. Ce qui est certain c’est que, tôt ou tard, ce deuxième roman verra bien le jour. « Le prix honore et oblige en même temps, donc je vais le faire, au moins par respect envers mes lecteurs. » explique-t-elle.
Le « syndrome du deuxième roman »
Anne-Marie Cocula ne semble pas partager ces inquiétudes en rappelant le « syndrome du deuxième roman ». « Cette histoire du passage du premier au deuxième ouvrage est bel et bien connue en littérature, c’est un des moments les plus difficiles, chaque écrivain l’a traversé. » Elle ajoute tout de même : « Ce n’est pas toujours évident, car d’un côté Francine devra proposer quelque chose de différent en sachant néanmoins que les lecteurs voudront reconnaître la même auteur, qu’ils ont tant appréciée dans le premier roman. » En attendant, Francine Burlaud aura le privilège de siéger dans le jury du prochain Prix littéraire d’Aquitaine.
Sur la photo : Francine Burlaud (gauche) et Anne-Marie Cocula (droite)
Piotr Czarzasty
