Satiradax : le festival des « tarés » de la scène annonce sa 3e édition


Ville de Dax
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 01/03/2013 PAR Piotr Czarzasty

« Je dirais que c’est le festival des plus gonflés ; d’artistes qui n’ont peur de rien, qui disent ce qu’ils pensent mais avec humour et une bonne dose d’autodérision », résume Marc Large, directeur artistique du festival et à l’initiative de Satiradax. Parmi ces artistes « gonflés » on trouvera entre autres Didier Super, David Salles, Jean-Pierre Mocky, la bande à Groland, Les Frères Brothers ou encore Ma Guitare S’appelle Reviens. Tout ce beau monde, mené par Guy Bedos, le nouveau parrain de Satiradax.

L’art « décloisonné »Une programmation éclectique donc, qui est érigée en marque de fabrique du Festival. « J’étais toujours frustré d’assister à un festival cloisonné à un seul type de création artistique, raconte Marc Large. Dans un festival de cinéma on parlait que cinéma avec des gens du cinéma, pareil pour un festival de musique etc. Mais là, les artistes ont pour la première fois la possibilité de rencontrer et d’échanger avec des « confrères » qui font un métier différent du leur. Satiradax c’est ça, un événement qui décloisonne tous les modes d’expression en les regroupant dans un même endroit », précise le directeur artistique.

Un festival « des arts » en somme avec, comme son nom l’indique, cette particularité d’un thème unique. « On sait que cette idée ne plaît pas à tout le monde, que certains ont du mal avec la liberté d’expression en nous trouvant vulgaires, reconnaît Marc Large, mais on n’est là que pour rire et on évite justement la vulgarité. Les gens se prennent trop au sérieux alors que nous, on trouve qu’il n’y a qu’une vie, donc il ne faut pas trop se prendre la tête ».

Satiradax : le « fou » de la mairieDe son côté, la municipalité, elle, a été séduite rapidement, apportant son soutien au projet dès le départ. « Chaque pouvoir a besoin de son fou, relève Stéphane Mauclair, délégué des affaires culturelles à la mairie de Dax. On doit être remis à notre place de temps en temps, c’est sain ». Les Dacquois semblent aussi apprécier. Ils étaient quelque 20 000 à répondre présents lors de la dernière édition. « Dax est quand même une petite ville de province et quand le public d’ici voit des têtes connues venir leur dire du bien de leur territoire, ça les rend fiers, observe M. Mauclair. Et puis avec la gratuité d’accès à la moitié des manifestations, ça permet d’atteindre un public plus large, notamment des personnes pour qui ce n’est pas forcément facile et abordable de pousser la porte d’un théâtre ».       

Avec un budget modeste de 160 000 euros, le festival de la satire de Dax semble néanmoins avoir déjà trouvé son équilibre après seulement deux ans d’existence. « On ne veut pas voir plus grand. Ce n’est pas l’objectif, assure Marc Large. On souhaite garder notre côté convivial et la formule actuelle correspond parfaitement ».

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