Second Millésime prometteur du Saint-Emilion Jazz Festival.


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 11/04/2013 PAR Laura Jarry

« Qui ne connaît pas Saint-Emilion ? »Une question posée par Bernard Lauret, maire de Saint-Emilion, fier de sa ville et de son rayonnement culturel. Il a d’ailleurs tenu à remercier Dominique Renard, président du Saint-Emilion Jazz Festival « qui a mené la première édition, qui a eu une portée internationale ». Jean-François Quenin, président du Conseil des Vins de Saint-Emilion et du château de Pressac, s’est également exprimé, mettant en avant les valeurs humaines des vignobles de Saint-Emilion, et notamment l’exercice des jurades, qui introniseront durant le festival Monty Alexander et trois responsables de festivals à travers le monde.
Christophe Deghelt, directeur artistique du festival, souhaitait donc perpétuer l’internationalité de la programmation du Saint-Emilion Jazz Festival, grâce à une équipe de 80 bénévoles (pour un total d’une centaine de personnes). Ainsi, en parrains, ont été choisis « Tommy LiPuma, qui était déjà avec nous pendant toute la première édition, avec gentillesse et humilité, et son alter ego pour le monde du vin, Robert Parker ».

Hommage à Claude Nobs.L’édition 2013 compte 48h de musique (24h l’an passé) pour 30 concerts (20) et 135 musiciens (65), sur la même durée de temps, de 4 jours. Treize concerts Off gratuits sont également proposés, au sein du Village du festival, développé cette année « pour y créer une vraie scène ». A chaque journée, un thème sera apporté. Ainsi, le 18 juillet sera « What a wonderful world » : après le piano solo de Gary Husband, se succéderont le musicien dont tout le monde a parlé pendant la première édition, Minino Garay, puis le big band Ernesto Tito Puentes.
La journée la plus importante sera le « Chi Va Piano » du 19 juillet, commençant avec Bapstiste Trotignon, mais rendant surtout hommage à Claude Nobs, « qui devait venir à cette édition mais nous a quitté cet hiver ». Voilà 5 ans, après qu’il n’ait pu écouter Yaron Herman jouer, Claude Nobs l’invite dans son chalet et, apprenant que son anniversaire a lieu le lendemain, l’invite à faire la première partie de Chick Corea. Un concert que se propose de recréer le festival, en invitant ces deux artistes.

Deniers invités de légende.Le 20 juillet, passez « A night with a legend », avec Fred Hersch, « malheureusement trop peu souvent en Europe » selon le directeur artistique du festival, puis Joe Stilgoe, « coup de coeur spontané, qui est pour nous une future légende » ; suivra ensuite une grande légende, Monty Alexander qui fera 3 concerts en 1 pour retracer toute sa carrière.
Le dernier soir, le 21 juillet, « Let’s dance ! », avec Edouard Ferlet, le groupe Electro Delux et le grand invité de cette saison, Niles Rodgers, du groupe Chic ; « qui se trouvait d’ailleurs au dernier repas de Claude Nobs à New York, avec le parrain Tommy LiPuma ». La boucle est bouclée !

Retrouvez cette programmation (et ses détails pratiques) dès le 15 avril sur le site du Saint-Emilion Jazz Festival.

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