Selene Munoz, l’étoile venue du Nord


S.Zambon/ CG40
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 05/07/2014 PAR Solène MÉRIC

C’est dans une Bata de cola (robe à traîne) blanche magnifique que Selena Munoz apparaît sur la scène du Cafe Cantante, pour présenter un extrait de son spectacle «Madera por Metal». Derrière elle, l’instrument avec lequel elle partagera la scène, une contre-basse, véritable partenaire de jeu et de danse de la jeune femme. Tous deux se répondent, se regardent, s’amusent, échangent en danse et en musique. Car le flamenco que propose Selene, vient tout de même beaucoup bouleverser les «habitudes» de mise en scène et de chorégraphie de tous les spectacles vus précédemment sur le festival.

D’élégance, de force et de passionCe que présente la bailaora et son compagnon de scène, Miguel Rodriganez le contre-bassiste, est original, créatif, audacieux, élegant, moderne, drôle parfois… Elle danse, gracieuse, mais multiplie les effets chorégraphiques et trouvailles scéniques. Elle utilise son corps comme instrument de percussion, et s’amuse, comme elle dit, à «faire danser les matières». Hier soir, pour son «Alegria de Papel», éventail de papier et bois étaient ses compagnons de danse et de rythme.

Entre le bruissement du papier qu’elle froisse et ses percussions sur la contre-basse, la danseuse glisse subtilement, mais sûrement, quelques pas ou attitudes tout droit venu de la danse contemporaine. Pour autant que les aficionados du flamenco puro se rassurent, ces taconeos sont impeccables…
Selene Munoz est une belle artiste, d’élégance, de force et de passion que les montois hier soir auraient bien suivis un peu plus longtemps. Une mise en bouche qui appelle, forcément, à un retour prochain de la jeune femme sur la scène du Festival.

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