Son’Art: Quand « Les femmes s’en mêlent »…


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/04/2008 PAR Piotr Czarzasty

Une vingtaine d’artistes venus du monde entier, une quinzaine de jours, un répértoire très varié, allant de l’électro au pop en passant par le folk et le rock ; tout cela pour offrir aux artistes indépendants en développement l’occasion de se faire connaître d’un plus large public. « L’idée est de promouvoir des musiques indépendantes et les « nouvelles têtes » de la scène féminine. » raconte Stéphane Amiel, créateur du festival. Une condition donc incontournable : au moins « une nana » dans le groupe, comme le rappelle France Cartigny. Le nom du festival oblige.

France Cartigny – honnête et pleine d’énergie
C’est d’ailleurs France Cartigny qui fut la première à sortir sur scène le 24 avril. L’effet a été d’emblée assez surprenant. Car ce n’est pas tous les jours que l’on voit une femme jouant debout de la batterie et chantant en même temps. Avec son frère Sylvain et Daniel Roux, tous les deux guitaristes, elle vient de sortir, le 25 mars dernier, son dernier album intitulé « Les Meilleurs ». Ce qu’elle propose c’est du rock, fort et dynamique, à tel point que les paroles perdent vraiment une quelconque importance. Comme l’on peut lire sur le site de Son’Art, France Cartigny chante « sexe sur une musique blanche et aride ». « Sexe – c’est cette dimention féminine qu’introduit ma présence sur scène, entourée de mecs. » explique l’artiste « …blanche et aride font probablement référence à une musique simple, par laquelle passe quand même beaucoup d’énergie et des paroles sincères. »

Du folk mélancolique pour Emily Jane White
Emily Jane White s’inscrit dans un registre complètement différent. Chanteuse, guitariste et pianiste à la fois, elle nous présente du folk obscur et mélancolique. « C’est une musique, dans laquelle je peux exprimer des émotions que je connais bien. » dévoile l’artiste. Ce que reflète d’ailleurs le titre de son dernier album « Dark undercoat ». Vivant à San Francisco, Emily Jane White connaît très bien Bordeaux. Elle avoue y avoir passé un an après ses études, ce dont témoigne son français impéccable. C’est un accueil très chaleureux qui l’attendait de la part du public, pour ses retrouvailles avec Bordeaux.

« Les Femmes s’en mêlent » – du plaisir de jouer avant tout
Les deux chanteuses s’identifient aussi différemment avec le festival lui-même. « Les Femmes s’en mêlent, ça n’évoque rien de particulier pour moi ; le plus important c’est d’avoir l’occasion de jouer devant un public nombreux, peu importe l’occasion. » avoue France Cartigny. « J’aime bien cette idée d’alliance entre femmes artistes, je trouve que c’est une bonne chose. » nous dit de son côté Emily Jane White. On pourra encore retrouver les deux artistes, dans le cadre du même festival, lors de plusieurs concerts en France. Notamment à Nevers, pour France Cartigny, ainsi qu’à Clermont-Ferrand et Evreux les 27 et 28 avril. Emily Jane White sera en concert le 25 avril à Grenoble et le lendemain à Metz. « Les Femmes s’en mêlent » – c’est jusqu’au 29 avril.

Piotr Czarzasty

Renseignements et programmation :
site officiel du festival 6 Http://www.lfsm.net/index8.htm

 


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