Tourisme : J’ai testé la visite de Bordeaux


Depuis plusieurs années déjà, des visites de Bordeaux sont organisées. L'occasion pour les touristes comme pour les locaux de découvrir la ville grandeur nature. Tout au long d'une promenade de deux heures, le guide Jean-Claude Saïz nous révèle certa

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 03/08/2007 PAR Audrey Morellato

Jean-Claude Saïz est guide depuis 1989. Il est l’un des guides de la ville de Bordeaux et il s’occupe, entre autre, de la visite organisée par l’Office de tourisme. Après un rapide appel, le groupe composé d’une trentaine depersonnes se rassemble pour débuter la visite. Celle-ci démarre autour de la place des Quinconces et de son histoire. De la construction du Château Trompette à la restauration du monument aux Girondins, plus de deux siècles d’histoire sont ici résumés en quelques minutes.

Le temps de traduire les explications et de répondre à quelques questions et nous voilà partis vers les allées de Tourny. C’est alors plutôt à l’architecture qu’il faut prêter attention. « C’est important d’évoquer plusieurs sujets pendant la visite. Sur trente personnes, toutes n’ont pas les mêmes centres d’intérêt et, pourtant, il faut essayer de tous les passionner. Ce n’est pas toujours facile, il faut être très attentif à leur réactions. » explique le guide.

Quelques mascarons et quelques rues plus loin, nous arrivons à l’Eglise Notre-Dame, une église dominicaine conservée en l’état depuis le XVIIIe siècle. C’est alors sur le nom des rues que notre attention est attirée. Ou plutôt leur ancien nom, toujours gravé dans la pierre des immeubles. Tout au long de la visite, ces indications donnent des indices historiques.

Un tour autour de l’ancien port et du musée des douanes nous ouvrent aussi vers une autre dimension : celle du fleuve. Il reste en effet un élément essentiel, quelle que soit l’époque. Enfin, un dernier détour dans le quartier Saint-Pierre et nous arrivons à notre terminus : la porte Cailhau.

Une expérience enrichissante en somme, ponctuée de petites anecdotes que même les Bordelais de souche ignorent parfois. « C’est vrai que les locaux penchent souvent pout d’autres types de visites, plus spécialisées. Ici, ce sont surtout des touristes qui veulent avoir un bon aperçu de la ville et en repartir en ayant appris quelque chose. »

Audrey Morellato

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