Un dialogue entre le luth baroque et les percussions persanes


Claude Hélène Yvard
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 15/08/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

Lors concert proposé dimanche après midi dans l’église d’Ajat, dans le cadre du festival du Périgord noir, le nombreux public présent a pu assister à un subtil mariage entre Orient et Occident. Il s’agissait d’une rencontre entre la percussion iranienne et le luth baroque. Ce qui a pu surprendre et même dérouter les non mélomanes. Les deux concertistes sont des virtuoses dans leur domaine respectifs. Keyvan Chemirani a commencé à étudier le zarb, instrument phare de la musique classique persane avec son père, qui lui a transmis  les techniques de percussion traditionnelle.
Sa polyvalence l’a conduit à travailler avec des représentants de musiques traditionnelles persanne, ottomane, grecque, turque et à développer des projets  originaux avec des musiciens spécialistes de jazz ou encore du baroque, comme Thomas Dunford.  Agé seulement de 28 ans, Thomas Dunford est un maître incontesté du luth et de la musique baroque, mais il est attiré par une grande variété de genres musicaux et aime développer des projets musicaux originaux.
Lors du concert d’hier, la percussion iranienne et le luth baroque ont ainsi créé une forme de dialogue pour faire naître une musique nouvelle. En jouant les thèmes de musiques anciennes ainsi que des compositions personnelles imprégnées de parfums d’Orient les artistes ont réinventé les traditions dans un toucher (toccatta) délicat et raffiné.
Keyvan Chemirani aime créer des passerelles entre les univers musicaux. Il s’amuse ici avec deux talents éblouissants d’un baroque moderne et sans complexe. Ensemble, ils donnent vie à une rencontre musicale, une rencontre entre deux mondes, au parfum d’Orient, agrémentée tantôt d’improvisations, de thèmes traditionnels perses, de morceaux classiques de la musique baroque et de rythmes enlevés.  Là est sans doute là le plus important. Ces deux artistes, avec leurs différences et leurs sensibilités, sont parvenus à travers la musique a créé un pont entre Orient et Occident. Le public en est ravi et séduit.

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