Un festival du Périgord noir qui fait la place belle aux dames


festival du Périgord noir
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/06/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

« Pour cette édition, on a souhaité mettre les femmes à l’honneur, toutes les femmes, d’abord parce qu’elles jouent un rôle très important dans  l’histoire de la musique. Elles sont tout aussi brillantes et talentueuses que les hommes. La profession se féminise, même s’il y a encore peu de chefs d’orchestres parmi elles, précise Jean Luc Soulé, président du festival du Périgord noir. Toutes les femmes, qu’elles soient compositrices, interprètes, ou héroïnes d’oeuvres, seront à l’honneur de la prochaine édition qui se déroule du 27 juillet au 30 septembre. Pour composer cette nouvelle saison, le festival a fait appel aux héroines de Salomé, dont le drame est au coeur de l’oratorio San Giovanni Battista de Stradella, monté à Saint-Amand de Coly par l’Académie de musique ancienne. « Cette année l’équipe est toute nouvelle et placée sous la direction de  Inaki Encina Oyon. Il est entouré de jeunes maîtres reconnus à l’international dont le violoniste Johannes Pramsohler, le claveciniste Philippe Grisvard et la professeure de chant bordelaise Maryse Castets. La diversité des nationalités fait la richesse de cette nouvelle équipe, souligne Jean Luc Soulé.  Les deux premières représentations ont lieu les 11 et 12 août à l’église abbatiale de Saint-Amand de Coly. Autre temps fort, la soirée proposée le mercredi 10 août au manoir d’Eyrignac rendra hommage à Josephine Baker, qui reviendra pour l’occasion en Périgord. Autre héroïne mise à l’honneur, la Lulu expressionniste de Pabst, femme fatale ou ange déchu, que campera en musique Karoll Beffa dans ses improvisations débridées, pour la journée d’ouverture du festival, le 6 août. 

Nouvelle formule pour la carte blanche  En préambule du festival, comme l’an passé une soirée dédiée au jazz est programmée le 27 juillet à Montignac, en partenariat avec le festival « cultures aux coeurs », l’autre festival historique de la cité. « La première édition fut une vraie réussite. Nous renouvelons l’expérience dans un esprit festif en mêlant du jazz et des musiques du monde et des artistes de qualité. La nouvelle Orléans sera réellement mise à l’honneur au cours de cette soirée, » poursuit Jean Luc Soulé. La désormais traditionnelle carte blanche change de formule avec une série de petits concerts entre amis., en compagnie d’Henri Demarquette et l’ensemble vocal Sequenza 9.3 qui viendront donner en première mondiale une création de Thierry Escaich mais aussi dans cette formule originale de Vocello des oeuvres de Purcell, Dowland et Allegro.
La trentaine de concerts proposés mettra à l’honneur des femmes compositrices comme Barbara Strozzi ou Elisabeth Jaquet de la Guerre, des interprètes féminines : Virginie Thomas, Amanda Favier, Catherine Simonpietri, Marie Perbost ou encore la jeune Camille Berthollet, la jeune violoniste, première gagnante de l’émission Prodiges. Le festival donnera l’occasion à son public de découvrir le talent de la violoniste Camille Berthollet, âgée de 16 ans, et de sa soeur Julie, de quatre ans son aînée, au cours d’un concert « interdit aux plus de 18 ans » autour des oeuvres d’Haendel, Ravel, Beethoven. Cette 34° édition, veut décidément mettre en avant les jeunes talents. La saison s’achèvera comme de coutume par l’Académie de l’orgue de Sarlat, du 7 au 10 septembre, qui fête cette année ses dix ans. Le festival réunit quelque 10 000 mélomanes et amateurs de belle musique chaque été. 


www. festivalmusiqueperigordnoir.com

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