Périgueux: Un vaisseau de métal, dernier bastion d’une civilisation en ouverture de Mimos


B. Deramaux
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/07/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

La compagnie Pipototal avait clôturé l’édition de Mimos 2007 avec sa parade Déambuloscopie au stade municipal. Cette année, elle a ouvert la trente et unième édition avec Basculoscopia. Basculoscopia est à un immense vaisseau spatial où sont réfugiés quelques survivants d’une civilisation en perdition. Perché sur cette immense Basculoscope, dont le mécanisme rappelle celui d’une horloge astronomique, un magister orchestre les gesticulations d’un étrange équipage de « panticrobates » et de « mécasiciens ». Basculoscopia enferme à bord un groupe qui vit selon les règles imposées par l’un d’entre eux. Un dictateur au pouvoir. « Quelqu’un qui règne sur une mini-société et qui aliène son peuple pour vivre à son aise » raconte Philippe Geffroy fondateur de la Compagnie. L’étrange vaisseau et ses 12 tonnes de métal, 13 mètres de diamètre, sa structure qui tourne sur elle même, est un spectable à lui seul. Autre particularité : la musique. Outre le fait qu’elle soit jouée sur scène en direct, les instruments utilisés pour l’interpréter sont un peu particuliers. Ils ont été construits par les musiciens eux-mêmes. Le rapport entre les notes est calculé en fonction des proportions du basculoscope. Chacun a pu apprécier la performance technique et muscicale. Il semble pourtant que les rangs du milieu et du fond de la place aient eu des difficultés à suivre le fil de l’histoire.  Le festival se poursuit jusqu’à samedi avec un jeux de percussions sur poubelles avec Hop ou encore avec la compagnie Jakop Ahlom, d’Amsterdam, qui rendra hommage aux grandes heures du cinéma muet

Institut national des arts du mimeLa bonne nouvelle de cette 31° édition, c’est la naissance de l’Institut national des arts du mime, espéré et attendu depuis de nombreuses années.  Le ministère de la culture a donné son aval. L’Odyssée devient Institut national des arts du mime. La convention devrait être signée en septembre. C’est Michel Moyrand, le maire, qui l’a annoncé hier. L’Odyssée aura trois missions essentielles, reconnues par le ministère de la Culture: repérer les compagnies émergentes et les faire connaître du grand public en soutenant la création, développer la pédagogie et la formation via des masters classes, valoriser la mémoire de l’art du mime. La première étape sera de numériser les archives et les documents, l’ensemble des fonds acquis par Mimos depuis trois décennies. A terme, ces documents devraient pouvoir être consultés dans le monde entier via un portail internet. La structure démarrera avec un budget de 60 000 euros. 

Pour le programme complet www.mimos.fr


Lire aussi l’article du 5 juillet : Le festival Mimos de Périgueux mise sur l’international

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