A Agen, BMS-UPSA menacée par l’Agence nationale de sécurité du médicament ?


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 07/01/2014 PAR Sybille Rousseau

L’entreprise BMS-UPSA, basée à Agen, est le premier employeur privé du Lot-et-Garonne. Ces dix dernières années, ce groupe industriel y a investi 230 millions d’euros. Il emploie, aujourd’hui, 1 400 personnes. «Si l’intention de l’ANSM voit le jour, ses effets seraient catastrophiques pour Agen et pour le Lot-et-Garonne », expliquent Lucette Lousteau, députée de la circonscription d’Agen et Pierre Camani, président du département et sénateur, dans une missive adressée au Premier ministre. Pour eux, « cela représenterait la perte directe et induite de plusieurs centaines d’emplois et une baisse significative dans la production de richesses du territoire concerné. »

Même son de cloche du côté de Jean Dionis du Séjour, maire d’Agen et président de la Communauté d’Agglomération. Egalement par le biais d’une lettre adressée à Jean-Marc Ayrault, l’élu met aussi en avant les risques encourus pour les 1 400 salariés. Sur le plan économique, il précise qu’ « en cas de chute des volumes français, l’absorption des coûts industriels sur l’ensemble des autres produits augmenterait mécaniquement leurs prix de revient de 30 à 80%. Cette augmentation induirait une perte totale de compétitivité de l’export. »
Lucette Lousteau, Pierre Camani et Jean Dionis du Séjour ont, tous trois, demandé audience auprès du Premier ministre…

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