ADS SHOW 2016: immersion dans la maintenance aéronautique


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 28/09/2016 PAR Solène MÉRIC

La conclusion de la vente de 36 avions Rafale par Dassault à l’Inde ce vendredi, est « une source de dynamisme certain pour l’ADS Show », s’est ravi en introduction au Salon, son organisateur Aymar de Blomac. « Au-delà de Dassault Aviation, c’est un retentissement pour l’ensemble de l’industrie française », a insisté à son tour Alain Anziani Vice-président de la métropole et Maire de Mérignac. Et la présence d’Eric Trappier, ce mercredi matin, n’était pas pour les démentir. Lien direct ou pas, l’ambiance dans les allées de ce premier jour de Salon ce mercredi était pour le moins positive, avec 4000 professionnels de la filière attendus sous le grand chapiteau de l’ADS Show, et pas moins de 1200 rendez-vous d’affaire prévus. En effet, ADS Show comme l’a souligné Aymar de Blomac, c’est la rencontre des acteurs militaires et civils, d’industriels qu’ils soient grands groupes ou PME, ou encore d’acteurs de la formation. Parmi ces acteurs, l’incontournable structure régionale Aérocampus, était bien sûr présente à travers notamment divers acteurs membres de son cluster.

Démonstration, 3D et numérique à l’appuiUn stand de l’Aérocampus, qui fut un passage obligé pour la délégation officielle, en tête de laquelle le président de la Région Alain Rousset ou encore Marie Récalde, Député de la Gironde membre de la Commission Défense à l’Assemblée Nationale. Au nombre des incontournables de la visite : les grands partenaires et donneurs d’ordre de la filière tels que Dassault bien sûr, Sogitec, Safran, Thales, sur le stand duquel Alain Anziani s’est prêté à une session d’entraînement immersif, lunette sur la tête et stylet en main. Passage obligé aussi auprès des acteurs de la Route des lasers, dont les technologies, laser et photonique, sont amenées à être de plus en plus présentes dans l’industrie aéronautique.
Mais l’ADS Show, outre le Salon en lui-même où des outils immersifs de maintenance et de formation à cette maintenance, sont en démonstration, 3D et numérique à l’appui, c’est aussi un Village Tactique, habité par les forces armées. De nombreux appareils, tels qu’un rafale, un hélicoptère Tigre ou encore un impressionnant NH90 Caïman y sont exposés. ADS show faisant cette année en effet, la part belle aux hélicoptères… Sur ce village également, des démonstrations innovantes et des mises en pratique sont au programme. A notamment été présenté au cortège officiel, le système Harpagon qui permet notamment sur le Rafal, à l’issue d’un vol, d’identifier certaines anomalies ou pannes qui ont pu apparaître et d’en connaître la pièce qui en est à l’origine. Utilisé sur le long terme, ce système permet « d’avoir de véritables archives de l’état de santé de l’appareil », explique le démonstrateur.
Un rafale décidément, au cœur des attentions lors de cette première matinée, puisque le stand dédié de l’armée de l’air, recevait également une délégation qataries, actuellement en formation sur le rafale, par le biais de l’Aérocampus, et en partenariat avec Dassault Aviation.

Alain Anziani teste la technologie de la formation immersive à la maintenance sur le stand de Thalès lors de l'ADS show 2016

Le défi de la grande régionA l’heure des discours, rebondissant sur la suggestion d’Alain Anziani, que cette zone aéroportuaire mérignacaise, « qui offre une centaine d’hectares avec accès au piste » deviennent un lieu d’une possible extension de l’Aérocampus, Alain Rousset a précisé que « l’idée d’une nouvelle école d’ingénieur aéronautique était en cours de réflexion », confirmant ainsi que « l’élargisement de la gamme des formations aéronautiques doit se poursuivre ». Un message que le Président du Conseil régional, adressait notamment à l’Institut de Maintenance Aéronautique, située à Mérignac, l’invitant à développer une offre de formation « qui soit ouverte à l’année y compris l’été, avec des formations dispensées en anglais, et la possibilité d’hébergement des stagiaires »… Trois conditions, déjà mises en oeuvre à l’Aérocampus, qu’Alain Rousset estime comme indispensable pour une attractivité plus grande encore de la filière régionale. A ce propos poursuit-il, « c’est bien le défi de la région désormais que d’étendre le système de formation aquitain à l’échelle de tout le territoire de la Grande région ».

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