Aerocampus Aquitaine se rapproche de Dassault et se positionne sur le spatial et le nautisme


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Publication PUBLIÉ LE 22/11/2014 PAR Nicolas César

« Je suis toujours ému de venir ici et de voir qu’un lieu de formation peut être également un lieu d’attractivité économique », a confié Alain Rousset, le président de la Région Aquitaine qui a racheté cet ancien site de la DGA (Direction générale de l’armement) à Latresne en 2011. Aujourd’hui, Aerocampus Aquitaine propose pas moins de 19 formations. Vendredi, Aerocampus Aquitaine et Dassault aviation ont signé un contrat de partenariat sur cinq ans, qui comprend des actions de formation au profit de Dassault Aviation, une aide au rayonnement international du campus (Aerocampus accompagne Dassault dans certains voyages internationaux)… « Aerocampus est un outil de formation qui sera très utile pour former demain nos techniciens supérieurs à la maintenance aéronautique, ainsi qu’à nos 500 entreprises partenaires. Nous nous retrouvons dans les valeurs de l’école », a expliqué Eric Trappier, le PDG de Dassault aviation.

Aerocampus veut se diversifier dans le spatial et le nautismePar ailleurs, un nouveau bâtiment dédié aux matériaux composites, matériau d’avenir, a été inauguré. C’est un investissement de 5 millions d’euros. « Ce pôle composites sera le fleuron d’Aerocampus », a mis en avant Jérôme Verschave, directeur général d’Aerocampus. Autre annonce, un partenariat avec Saft, leader mondial des batteries, pour le déploiement, sur Aerocampus, de leur centre mondial de formation clients à la maintenance des batteries. « La question des batteries sera centrale demain », a souligné Denis Guignot, le président d’Aerocampus. En outre, Aerocampus a aussi récemment signé un contrat avec Turkish Airlines. « Actuellement, nous formons 300 mécaniciens de Turkish Airlines », a indiqué Jérôme Verschave. Aerocampus songe aussi à se diversifier, et se positionne sur un projet spatial et numérique. « Nous voulons reprendre l’observatoire de Floirac, qui va fermer en 2016 pour créer un campus dédié au spatial au service du numérique », a expliqué Jérôme Verschave. Autre idée, à l’heure où un pôle refit, sur la maintenance de yachts de luxe, va naître à Bordeaux, Aerocampus envisage de se positionner dès 2016 sur la formation à la maintenance nautique, une activité assez proche dans les métiers de l’aéronautique. Une réussite exemplaire pour un campus né en 2011.

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