Aérocampus fête ses jeunes et gagne à l’international


Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/12/2015 PAR Joël AUBERT

Ce moment de la vie d’Aérocampus a pris une dimension supplémentaire car l’équipe de direction, son président Denis Guignot et son directeur général, Jérôme Verschave, en ont profité pour annoncer toute une série de bonnes nouvelles, parmi lesquelles l’appel du PDG de Dassault venant confirmer l’implication opérationnelle d’Aérocampus dans le contrat Rafale passé avec le Qatar, ce qui signifie des retombées de plusieurs millions d’euros pour l’établissement.

Mais ce n’est pas tout: la création de « Swiss Aérocampus », sur l’aéroport de Sion, a donné lieu à la signature d’une convention au terme de laquelle des formations et des passages d’examens se feront, sous couvert de l’agrément détenu par Aérocampus Aquitaine. De la même manière va voir le jour la création d’un outil de formation dédié à des techniciens aéronautiques hélicoptères, à partir de moyens virtuels d’aide à la maintenance. Ce déploiement se fera, à la fois, sur le site de Latresne et celui d’AHTS à Marignane, en liaison également avec Telespazio une société de services par satellite qui avait déjà installé, à Latresne, « Earth Lab », un centre opérationnel intégré  pour la surveillance opérationnelle de l’environnement en s’appuyant, en particulier, sur les observations spatiales et les drones. Le site girondin va accueillir, par ailleurs, une société toulousaine spécialisée dans les drones lourds, « SkyBIrds View » et la formation à fin opérationnelle sur des drones légers. Autant de décisions qui confortent la vocation d’Aérocampus à s’imposer comme le haut lieu des innovations dans le domaine des industries aéronautiques et d’adaptation, en continu, des formations aux métiers dont elles ont besoin ce qui a fait dire à Alain Rousset, le président du Conseil Régional venu participer à la cérémonie de remise des diplômes : « je suis fier d’être ici parce que nous relevons l’un des défis les plus importants qui s’adressent aux pouvoirs publics, celui de la formation des jeunes; je salue le succès de votre équipe a-t-il réaffirmé à l’adresse des dirigeants d’Aérocampus ajoutant : » vous réinventez un partenariat public-privé mais sans les banques. »

Biscarrosse: l’hydravion de la seconde chanceParmi les annonces faites, à l’occasion de cette remise de diplômes à la deuxième promotion d’Aérocampus, celle qui concerne le lancement du chantier formation de l’hydravion « Grummann Albatross » à Biscarrosse, a suscité un intérêt, à la mesure d’un projet qui touche au patrimoine aéronautique de la région. Il s’agit, en effet, de restaurer cet extraordinaire appareil, enblême d’une époque pionnière de l’aviation, qui deviendra la pièce maîtresse du musée de l’hydraviation. S’attache à ce projet la formation, par Aérocampus, de 36 stagiaires répartis en trois groupes d’ajusteurs-monteurs et peintres, et ceci avec l’aide du dispositif « seconde chance » que la Région soutient et dont Catherine Veyssy, vice-présidente du Conseil régional, est venue rappeler qu’il a permis, à ce jour, quelques 120 chantiers de formation. L’inauguration, en manière de point d’orgue à cet après-midi fait de bonnes nouvelles, du nouvel hôtel d’Aérocampus, du nom d’Henri de Bonneval qui dédia sa fortune à la construction d’établissements d’assistance publique, à Latresne notamment, a mis en évidence le renforcement de la capacité d’internat du site qui avoisine, aujourd’hui les 300 lits.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! ÉCONOMIE > Nos derniers articles