Aqui au Salon du Bourget: Dassault et Aérocampus partenaires autour des drones automatisés


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/06/2017 PAR Solène MÉRIC

Bruno Chevalier, Directeur général soutien militaire chez Dassault Aviation le rappelle. Au quotidien, il y a un double objectif pour les opérateurs : « diminuer le coût de maintenance et augmenter la disponibilité des avions », sans rien lâcher sur la sécurité bien sûr. « Le projet porté par ce nouveau partenariat vise à redonner une plus grande disponibilité aux avions », se satisfait-il.

En vol, il peut y avoir des chocs aviaires, de grêle ou autres. L’idée du projet est que « lorsqu’un avion atterrit avant de pourvoir repartir, il va être « checké » par un drone automatisé. Toute la plus-value du projet c’est de caler les capteurs qui permettront au drone de se passer de pilotes. Il s’agit d’étudier comment on utilise la donnée, quels capteurs mettre sur ces drones, où les placer…», explique Jérôme Verschave, « très fier » de présenter ce qui est le seul projet au monde de ce style avec des drones automatisés. Un directeur général plutôt satisfait aussi de préciser que « Dassault a choisi Aérocampus afin de pouvoir utiliser nos moyens de mise au point de tout ça. Nous avons des hangars avec des environnements contraints où les drones doivent passer par des endroits un peu compliqués, nous avons aussi de nombreux avions immobilisés ».

Gain de temps et sécurité
Les drones de ce projet seront par ailleurs caractérisés par leur petite taille et leur faible poids (moins de 2 kilos) leur permettant de pouvoir inspecter en 3d tous les coins et recoins extérieurs de l’aéronef, à la recherche d’éventuelles avaries. « Ce projet est donc non seulement un facteur de gain de temps mais aussi de plus de sécurité pour les opérateurs jusque-là en charge de cette inspection. En effet, l’inspection d’un avion comporte notamment des zones difficiles d’accès de par leur hauteur par exemple ». Autre atout du projet : un meilleur suivi de l’état de l’avion au fil de sa vie. Pour autant ce recours au drone, ce n’est pas se dispenser des opérateurs, mais à « l’inverse optimiser leur mission sur les opérations de maintenance en elle-même, et non plus à leur repérage », précise le responsable Dassault.  

Une solution qui sera donc mise au point sur le site de Latresne, que Dassault compte bien utiliser pour son propre compte et ses clients qu’ils soient civils ou militaires, précise Bruno Chevalier.

 

A l’occasion de cette présentation il a également été annoncé l’arrivée d’Atechsys au sein du Drone Campus, la première société au monde à avoir développé un service commercial de livraison par drone.  Créé à Marseille il y a 10 ans, c’est dans le cadre de son développement que la société arrive à Latresne, « un site unique au monde en terme de moyens mutualisés pour les entreprises de drones qui souhaitent se développer », a tenu à souligner Moustafa Kasbari, le fondateur d’Atechsys. 

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