Aqui au Salon du Bourget: Nom de code TARMAQ


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 22/06/2017 PAR Solène MÉRIC

« Depuis les dernières élections municipales, Alain Anziani, a régulièrement fait part de son souhait de compléter l’offre de formation aéronautique à destination, notamment, des entreprises très aéro situées sur le périmètre Mérignacais et ses alentours », rappelle Franck Descoubes son Directeur de cabinet. Une demande bien entendue par la Région et cohérente avec le souhait de celle-ci d’accompagner le développement d’un projet aéronautique et spatial sur le périmètre de l’OIM. Ajoutez à cela la capacité importante de cette opération à proximité immédiate de l’aéroport (220 ha à moyen terme, sur un total de 400 ha concernés) et la recherche de projets autres que celui du seul aménagement foncier, pas étonnant que ce soit vers l’Aérocampus, le super-campus aéronautique aux nombreux succès locaux, nationaux et internationaux, que les décideurs se soient tournés.


« Le pendant de la Cité du Vin pour l’aéronautique »Si l’étude de faisabilité est encore en cours, le principe est acté, c’est bien un nouveau site Aérocampus, et non un déménagement, qui se prépare à sortir de terre. Un nouveau site loin du copier-coller de ce que propose le site de Latresne, sur la rive droite de la Garonne. Et pour cause, l’ambition de Jérôme Verschave, son directeur général, est d’en faire « le pendant de la Cité du Vin pour l’aéronautique »… voire un peu plus. En effet, le projet qui, pour l’heure, porte le nom de code TARMAQ (« avec le M de Mérignac et le AQ de (Nouvelle-)AQuitaine » explique-t-on) contient en réalité plusieurs volets.

Le premier aspect du projet vise rien de moins que de mettre sur pied, « un lieu qui aura vocation à attirer du monde autour de l’aéronautique et spatial, grâce notamment aux technologies immersives », ambitionne Alain Rousset. « On pourrait par exemple y vivre un vol de drone », précise Jérôme Verschave qui n’oublie pas non plus les attentes fortes du Conservatoire de l’Air et de l’Espace, relayées par la Mairie de Mérignac. Sa collection d’une cinquantaine d’aéronefs historiques ne demande en effet qu’à s’exposer au public. Autre atout de ce qui s’approchera d’un véritable « parc d’attraction » selon les termes du DG d’Aérocampus, l’accès au piste du site. « Un élément à exploiter » estime Alain Rousset qui prévient pour autant, que « l’intention ici n’est pas de refaire Toulouse (et sa Cité de l’espace, ndlr) ».

Avec la vocation d’être le premier centre de la culture aéronautique et spatial, le site de Mérignac aura aussi pour objet de développer le tourisme industriel, en se faisant la vitrine technologique de ce que savent faire les entreprises, des grands groupes aux PME. « L’idée est de permettre au public d’entrer dans chacune d’elle », explique Jérôme Verschave. Un tourisme industriel pour lequel la demande est très forte, mais qui est à la fois compliqué, chronophage et pas tellement rentable pour les entreprises qui s’y lanceraient directement. « Notre idée est qu’on décharge les entreprises de ces aspects-là et que l’on prennent en main cette gestion touristique avec l’objectif de valoriser leur savoir-faire, et à travers ça aussi la diversité des métiers liés à ce secteur », complète le Directeur d’Aérocampus.

« Prêt dans 4 ans »Enfin, le site de Mérignac, qui compte quelque 56 000 m2 de bâtiment sur une quinzaine d’hectares, soit le double du site Aérocampus de Lastrene, comportera également un volet formation. « A Mérignac, on souhaite compléter l’offre de formation de Latresne, avec des formations plus spécialisées que sont les qualifications-types, c’est-à-dire des qualifications propres à chaque appareil et qui sont nécessaires aux techniciens et pilotes pour pouvoir y travailler dessus. Or ces certifications ne sont pas proposées sur le site Latresne », explique Jérôme Verschave. Un site dont par ailleurs l’objectif de saturation est en bonne voie, nécessitant d’autant plus l’anticipation de ses développements sur Mérignac.
Côté calendrier, « l’objectif est d’être prêt dans 4 ans » annonce le directeur général.

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